lundi 9 juin 2008 par Fraternité Matin

La question devient de plus en plus préoccupante aussi bien dans les pays développés que ceux en voie de développement. L'Agence nationale de l'environnement (ANDE), en partenariat avec le groupe scolaire La Madeleine, a organisé hier à son siège à la Riviera 2, l'édition 2008 de la Journée mondiale de l'Environnement. Présidant la cérémonie qui a regroupé tous les acteurs de la préservation de l'environnement dans notre pays, le ministre Ahizi Aka Daniel de l'Environnement et des Eaux et Forêts, a fait un large plaidoyer pour la lutte contre la pollution de l'air par les fumées et gaz d'échappement. Tel que traduit du thème officiel proposé par les Nations unies: Stimuler l'économie à faible consommation de carbone. Partant donc de la déclinaison ainsi faite du thème mondial, Pr. Ahizi Aka Daniel en a appelé à la responsabilité de tous devant la dégradation constante de l'environnement. Il a tout d'abord tenu à situer le fondement et les raisons de la Journée mondiale. Selon l'orateur, il s'agit d'un rappel à l'ordre adressé à chaque citoyen du monde pour redoubler d'effort afin de préserver et de protéger l'environnement. Faisant une analyse du thème, le représentant du gouvernement a fait savoir: A travers son thème, la Journée mondiale nous invite à réduire le gaz carbonique que produisent nos engins, voitures, motos, usines, etc. Ce gaz est d'autant plus dangereux qu'il détruit l'atmosphère et porte atteinte à la santé humaine. Le ministre Ahizi Aka Daniel invite alors à une prise de conscience de tous pour un changement de comportement. Pour sa part, le directeur de l'ANDE, M. Séka Séka Josephe s'est voulu encore plus incisif en dénonçant le comportement nuisible de l'homme sur l'environnement d'une façon générale. Le climat se réchauffe et notre planète se réchauffe. Le désert avance ainsi que la mer. La terre est prise dans un étau infernal et si nous n'y prenons garde, l'humanité n'aura plus d'espace vital, parce que la terre aura disparu. Le patron de l'ANDE impute la responsabilité de ce danger qui guette l'humanité aux industriels, automobilistes, professionnels de l'agriculture Face au phénomène, M. Séka Séka propose deux axes de solution portant respectivement sur l'arrêt de la destruction et l'adaptation à faire.



Landry Kohon

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