lundi 9 juin 2008 par Fraternité Matin

Djédjed Onéné, chef de la coordination technique de l'INS, soulève un coin du voile sur l'opération.
Qu'est-ce qui oppose l'Institut national de la statistique (INS) et Sagem sur la méthode à utiliser dans le traitement informatique pour l'élimination des multiples inscriptions sur les listes électorales?
Il est excessif de parler d'opposition entre Sagem et l'INS. Mais il s'agit simplement de pouvoir mettre en oeuvre deux méthodes différentes d'élimination des multiples inscriptions afin de rendre la liste beaucoup plus apurée, beaucoup plus fiable, source d'élections incontestables. Comme toute méthode scientifique, chacune des deux méthodes a ses limites. Quelles sont ces deux méthodes Il s'agit d'une part de la méthode biométrique par les caractéristiques du visage que les Américains appellent ABIS (Automated biometric identification system). Et de l'autre de la méthode de l'analyse des empreintes digitales que l'on appelle AFIS (Automated fingers identification system). La méthode AFIS consiste à effectuer le dédoublonnage en comparant les empreintes digitales des individus. Tandis que le système ABIS procède par la comparaison des photos des individus. C'est cette dernière que l'INS veut utiliser. Par la méthode AFIS (que Sagem Sécurité veut utiliser), il faut donc prendre un doigt d'un individu donné avec ses minuties, ses points caractéristiques et le comparer aux autres points caractéristiques des autres doigts d'un autre individu pour l'ensemble des 12 millions d'individus attendus (population à identifier, celle qui a au moins 13 ans. Ndlr). Dans le cas de l'enrôlement des électeurs ivoiriens qui nous intéresse, il s'agit de prendre les dix empreintes digitales d'un individu pour les comparer aux dix empreintes digitales de chacun des autres 8 millions d'individus qui composent la population électorale (population en âge de voter; 18 ans et plus. Ndlr). D'autant que chaque Homme normal a dix doigts. Cette méthode nous amène dans un système qu'on appelle en mathématiques l'analyse combinatoire qui veut qu'on combine ici dix doigts 12 millions de fois. Ces combinaisons, pour l'instant, sont très difficiles à réaliser si l'on est sincère. Ce qui peut être fait en la matière, c'est de combiner peut-être au plus deux doigts et faire une extrapolation. Mais nous ne sommes pas à l'heure des extrapolations parce que le sujet est hautement politique et délicat. Il faut donc être le plus précis possible. En outre, la majorité de la population ivoirienne est en milieu rural et fait le travail de la terre. De fait, il pourrait avoir des difficultés dans la lecture des minuties de nos parents paysans qui constituent une bonne partie de la population électorale. On peut donc être en train de chercher à caractériser les minuties et le temps va passer. Pis, cela peut ne même pas être possible parce que beaucoup de ces minuties sont effacées. Ainsi, avec cette méthode, on peut laisser des gens dans la base de données à tort ou à raison. Peut-être même qu'à partir de cette méthode, on peut créer, à tort ou à raison, de multiples inscriptions ; parce que simplement la méthode affiche de grandes faiblesses. Et pensez-vous qu'avec ABIS, on peut atteindre un résultat probant?
Oui. Et c'est donc pour compenser les faiblesses que je viens d'énumérer, le cas des personnes qui, naturellement, auraient des problèmes de minuties par exemple, que l'INS propose l'utilisation de la méthode faciale, l'analyse de la photo que les Américains appellent ABIS. Contrairement à ce que des journaux ont écrit, le système ABIS est bel et bien utilisé dans l'identification. Les Etats-Unis d'Amérique, utilisent cette méthode dans la lutte contre la fraude identitaire. Et même les passeports biométriques que les Français exigent aujourd'hui sont faits à partir de cette méthode. En tout état de cause, nous pensons que l'utilisation de la méthode biométrique par les caractéristiques du visage peut donner les résultats les plus probants. Par rapport à la méthode AFIS, elle peut mieux minimiser le taux d'inscriptions multiples ou le taux d'erreurs sur la liste électorale. D'autant qu'à un individu correspond un seul visage et dix doigts. Il est donc plus facile de comparer un visage à 12 millions de visages plus tôt que de faire des combinaisons de 12 millions fois 10. En tout état de cause, nous sommes sûrs qu'avec le système de la photo, même s'il y avait des ratés, cela se ferait dans une marge négligeable. C'est une question d'école et notre partenaire nous a véritablement opposé un refus parce qu'il dit qu'il ne connaît pas la méthode d'analyse faciale, c'est-à-dire la méthode ABIS, un système particulièrement utilisé pour le dédoublonnage des fichiers des populations. Certes, aucune méthode scientifique n'est parfaite. Mais si pour la cause des élections propres qui commencent par une liste électorale propre, on peut croiser deux méthodes, nous pensons que les risques d'imperfection seraient moindres. On dit que deux précautions valent mieux qu'une. En d'autres termes, l'INS ne rejette pas la méthode AFIS que défend Sagem Sécurité. Non. Pas du tout. Nous ne demandons pas qu'on renonce à l'analyse de l'empreinte digitale. Mais nous demandons simplement qu'en plus de cette analyse, on utilise l'analyse de la photo pour mieux apurer le fichier électoral. Depuis 2002, la CEI a demandé à l'INS de réfléchir à la méthodologie assortie d'un budget pour 2005, prévue pour les élections. Ce qui a été fait. Mais compte tenu des exigences de transparence, ils ont demandé qu'outre les informations alphanumériques, des informations biométriques apparaissent sur les cartes d'électeurs entre autres, l'empreinte digitale et la photo du pétitionnaire. Pour répondre à cette exigence, il fallait changer de méthodologie. Ainsi, depuis 2003, nous nous y attelons. Mais comme c'est un projet politique, sa réalisation évolue en dents de scie de sorte que depuis l'année dernière, les politiques ont demandé qu'il n'y ait plus que l'INS seul comme opérateur. Mais qu'il lui soit adjoint Sagem Sécurité, conformément à l'Accord politique de Ouagadougou. Cette donne modifie totalement notre méthodologie. Il s'agit de pouvoir, à partir de formulaire (support papier), procéder à l'inscription en relevant les informations alphanumériques. Et puis, avec un autre dispositif, prendre l'empreinte et la photo du pétitionnaire et à un second niveau du département, selon le cahier des charges, procéder au rapprochement des informations alphanumériques et biométriques prises sur la valise Sagem pour pouvoir constituer une base de données et y faire entrer les pétitionnaires. L'INS s'adapte à toutes les méthodes. Mais au regard des délais impartis pour produire les listes provisoires - soit le 31 août- et être prêt pour les élections du 30 novembre, nous pensons qu'il faudrait procéder autrement pour aller vite et bien. Ainsi, depuis quelques temps, nous avons mis au point le recensement assisté par ordinateur qui consiste à pré charger la liste de 2000 qui est un des points focaux de l'Accord politique de Ouagadougou sur un ordinateur de sorte que le pétitionnaire qui arrive, on n'a qu'à interroger l'ordinateur à partir de ses nom, prénoms et date de naissance. S'il y figure, immédiatement, il est dispensé des autres contrôles, conformément à l'Accord. Ainsi, tout électeur qui est sur la liste de 2000 est d'office électeur pour les prochaines élections. De sorte qu'une telle personne ne doit pas faire l'objet des autres contrôles. C'est pourquoi nous pensons que pour être plus efficace, il faut que cette base soit préchargée sur les ordinateurs.
Dans le cas de la méthode du cahier des charges, nous n'avons pas encore eu une lisibilité sur la manière dont il faut utiliser la liste de 2000 a priori pour pouvoir rechercher le pétitionnaire et le rendre d'office électeur. Nous avons cédé à toutes ces discussions techniques pour voir la faisabilité et comment aider l'Etat de Côte d'Ivoire à tenir les délais. Comment les deux méthodes devaient-elles être utilisées à la fois?
Nous, INS, avons demandé que plutôt que de chambouler la méthodologie du cahier des charges, qu'on fasse les adaptations nécessaires. Ça ne nous gêne pas de transcrire les informations sur du papier. Nous l'avons déjà fait depuis plusieurs années. Mais nous voulons les fiabiliser. Car ledit support papier lui-même doit obéir à des caractéristiques pour que son utilisation ultérieure ne pose pas de problème quant à l'exploitation des informations qui y figurent. Il y a une manière de procéder à l'écriture de l'information, et une autre manière de conserver ce support papier.
On s'est dit qu'en transcrivant les informations sur le support papier, en prenant les photos sur la morpho valise Sagem, il faudrait que ces photos obéissent à des caractéristiques de normes standard. Cela veut dire qu'il y a des normes internationalement reconnues. Quel que soit l'appareil photographique que vous utilisez, si la photo obéit à ces caractéristiques, on peut l'utiliser sur n'importe quel dispositif pour en faire l'analyse ; parce que notre objectif est d'éliminer les multiples inscriptions à partir de l'analyse de la photo en partant du principe qu'à un individu, correspond un seul visage. Mais notre partenaire nous a véritablement opposé un refus.
Pourquoi?
Nos partenaires nous disent qu'ils ne connaissent pas la méthode d'analyse faciale, la méthode ABIS. Nous avons discuté entre nous, ils l'ont refusée. Nous sommes allés à la CEI (Commission électorale indépendante. Ndlr), ils l'ont refusée. Nous sommes allés devant le Premier ministre, ils l'ont encore refusée. C'est alors que nous avons été obligés d'indiquer que nous avons des documents qui attestent qu'ils la connaissent. Allez sur Internet et vous pourrez le vérifier vous-même. D'ailleurs, aujourd'hui, Sagem est en coopération au Mexique avec la société américaine qui a créé ABIS. Ainsi, quand le Représentant spécial du facilitateur leur a posé la question, ils ont enfin reconnu qu'ils connaissent l'ABIS. Ils ont même dit qu'ils n'avaient pas de problème technique; mais que s'il leur fallait entrer dans le système ABIS, tout deviendrait un problème contractuel par rapport au cahier des charges. Alors, nous disons que si tel est le cas, le gouvernement peut certainement essayer d'ajuster quelques clauses du contrat. D'autant que, comme l'a dit le Premier ministre, l'essentiel est d'avoir une liste propre qui ne souffre d'aucune contestation. Sur le terrain, comment se fera concrètement la collaboration entre l'INS et Sagem?
Dans chaque centre d'enrôlement, il y a une équipe composée de cinq personnes : un chef de centre, deux agents d'identification, un agent de recensement électoral et un agent de la valise Sagem. Le schéma dit que lorsqu'un pétitionnaire arrive, il est d'abord reçu par le chef de centre, ensuite il va vers les deux agents d'identification. Lesquels procèdent à la vérification de la pièce autorisée qui est l'acte de naissance ou le jugement supplétif. C'est ici qu'il est inscrit sur le support papier. Cette étape terminée, s'il est concerné par les élections, il prend lui-même son support papier et va chez l'agent de recensement électoral qui remplit donc le volet électoral. Enfin, le pétitionnaire prend ce même papier et va chez l'opérateur valise de Sagem, faire prendre les dix empreintes digitales et la photo. Puis, tout ceci est transporté au chef-lieu de département pour rapprocher les informations du formulaire et celles biométriques et mettre l'individu dans la base de données. A ce niveau, un premier contrôle est fait pour savoir si cet individu n'est pas inscrit plusieurs fois. C'est après cela qu'on vient au niveau central populations où un second contrôle est fait pour le dédoublonnage. Là, tous ceux qui sont concernés par les élections vont dans une base appelée base élections qu'on remet à la CEI et les autres vont dans une autre base dite base identification qu'on remet à l'ONI (Office national d'identification). C'est au niveau de la base élections que l'INS propose le second filtre sur la base de la méthode biométrique par les traits caractéristiques du visage. C'est cela l'objet de la controverse. A quel niveau de l'enrôlement intervient la liste de 2000?
Elle intervient sur le terrain. En effet, après les discussions, la CEI a autorisé que nous partions avec les ordinateurs préchargés. Ainsi, autant le pétitionnaire se présente à l'agent d'identification qui vérifie et l'inscrit, autant il se présente à l'agent électoral qui consulte l'ordinateur et vérifie s'il est inscrit sur la liste de 2000. S'il y figure, cet agent coche la case oui et remplit la partie électorale du formulaire. S'il n'y figure pas, l'agent coche non. Quels sont les coûts de ces différentes méthodes ABIS et AFIS?
Nous avons acquis la machine pour l'analyse ABIS à près de 800 millions de francs. Elle est là, fonctionnelle avec tous les logiciels et autre accessoires qui l'accompagnent. Mais il va de soi que seule Sagem Sécurité peut vous dire le coût des équipements pour la méthode AFIS. La méthode biométrique ne manque certainement pas de contraintes. Détecte-t-elle les jumeaux parfaits par exemple?
La contrainte majeure de ce système est l'acquisition de photo numériques bien cadrées comme l'exigent les services de police et d'identification. Un appareil photo numérique d'au moins trois méga pixels est suffisant. Cette méthode détecte parfaitement les jumeaux parfaits. A vue d'?il, on ne les distingue pas. Mais à partir de leurs points caractéristiques, ABIS les distingue parfaitement l'un de l'autre. Nous avons fait des simulations et cette méthode nous a indiqué que des jumeaux parfaits, l'un était bel et bien différent de l'autre, donc que l'un ne pouvait pas se substituer à l'autre pour voter. Avez-vous le personnel requis pour l'utilisation de cette méthode?
Bien entendu. Nous avons envoyé des ingénieurs en formation aux Etats-Unis d'Amérique à la société qui a créé ABIS. Nous avons déjà formé toutes nos équipes en 2005 et nous les avons recyclé après. Mais en temps opportun, nos maîtres viendront nous apporter l'appui nécessaire pour que le travail soit plus efficace et que le matériel soit rationnellement utilisé. Je voudrais indiquer que nous avons expérimenté le recensement assisté par ordinateur par une enquête pilote aussi bien en milieu urbain qu'en milieu rural en 2005. En plus, nous avons encore expérimenté la méthode ABIS sur 52 000 planteurs d'anacarde ici l'année dernière. Combien de temps la méthode que vous défendez pourrait-elle prendre pour l'identification des électeurs ivoiriens?
Sur la base de notre enquête pilote, l'opération du recensement assisté par ordinateur nous prendrait tout au plus 21 jours sur le terrain. Et comme au fur et à mesure, le traitement par l'ABIS se fait avec deux jours de décalage, dans les 45 jours, nous aurons fini de tout dédoublonner pour passer à la production des documents électoraux. De sorte que si ça ne tient qu'à l'INS, les élections peuvent être effectivement organisées le 30 novembre sans aucune inquiétude. Qu'est-ce qu'on retient finalement des pourparlers entre l'INS et Sagem à propos de l'identification?
En termes de bilan, des voix plus autorisées que la mienne vous le diront. Mais jusqu'à hier (samedi 7 juin. Ndlr), nous sommes tombés d'accord sur le support de collecte qu'on appelle le formulaire. Nous nous sommes entendu sur les informations à collecter et la manière dont il faut le faire. Nous avons également défini les effectifs des agents qui vont faire le travail, de même que les sites. Il ne nous reste qu'à peaufiner le contenu de la formation et celui des traitements informatiques. Combien d'agents vont réaliser l'identification, sur combien de sites?
Selon les prévisions, il y 18 000 agents c'est-à-dire 6 000 pour la CEI, 6 000 pour l'ONI et 6 000 pour l'INS, qui vont faire le travail. A eux s'ajoutent 11 000 chefs de centres de collecte. Voilà ceux qui sont sur le terrain. Mais il y a aussi les agents de l'informatique et le personnel d'encadrement. Au total, on tourne autour de 31 000 à 32 000 agents pour 11 000 sites été définis. Il y aura six équipes au total dont quatre fixes. Les deux autres sont itinérantes. Quand l'opération peut-elle commencer?
Au regard des discussions que nous avons eues hier (7 juin. Ndrl), je pense que dans deux semaines, les travaux devraient pouvoir pratiquement commencer. D'autant que les difficultés techniques entre Sagem et l'INS ont été aplanies. Nous avons tous opté pour la méthode prescrite dans le cahier des charges et l'INS fera les adaptations nécessaires pour faire démarrer le projet. Il reste à faire des formations en cascade.



Interview réalisée par Pascal Soro
La CEI prépare un chronogramme
Dans le cadre du processus électoral, la Commission électorale indépendante (CEI) a entrepris plusieurs actions dans la semaine du 02 au 06 juin 2008 pour consolider les actions déjà amorcées et lancer celles inscrites dans le chronogramme d'actions retenues pour conduire notre pays aux élections. Ainsi, A-) le mardi 03 juin 2008, la Commission centrale de la CEI a-t-elle adopté et transmis le projet de décret portant approbation du mode opératoire de l'identification de la population et du recensement électoral par l'INS et la SAGEM Sécurité, sous la responsabilité et l'autorité de la CEI, ainsi que le mode opératoire qui lui est annexé. B-) le jeudi 05 juin 2008, la CEI a rencontré deux grands partenaires du processus électoral à savoir :
1-) l'ONUCI avec laquelle trois sujets majeurs ont été examinés :
- La contribution et l'assistance de la division électorale de l'ONUCI dans la gestion de tous les segments des futures élections depuis leur conception jusque dans leur mise en forme.
- La contribution des Forces onusiennes à la sécurisation du processus de sortie de crise et plus particulièrement de toutes les étapes devant nous conduire aux élections;
- Le mode de collaboration entre la CEI et l'ONUCI pour optimiser les capacités humaines et matérielles. Cette réunion a permis de bien saisir les perspectives envisagées par les Nations Unies pour aider la Côte d'Ivoire à organiser les futures élections selon les normes internationales. 2-) Le PNUD et les bailleurs de fonds dans les locaux du PNUD, structure chargée de la gestion des fonds extérieurs du processus électoral. La CEI a saisi l'opportunité pour faire le point de l'évolution du processus ainsi que des besoins urgents qu'impose la conduite des préparatifs des futurs scrutins. La souscription de même que les préoccupations particulières de chaque bailleur de fonds ont été mises en évidence. Engagement a été pris par tous les participants d'organiser ce type de rencontre de façon régulière pour favoriser la fluidité des informations. Il faut noter que plus d'une dizaine de bailleurs de fonds ont pris part à la rencontre.
C-) Le vendredi 06 juin 2008, la CEI, l'INS, la SAGEM et les partenaires internationaux du processus électoral se sont rencontrés pour établir le chronogramme et l'architecture des actions urgentes qui sont les fondamentaux majeurs des mécanismes des futurs enrôlements de la population. Les documents préparés par une équipe d'experts mis en place seront finalisés dès le début de la semaine du 09 au 13 juin 2008. Tous les acteurs privilégient, sous la houlette de la CEI, l'esprit de convivialité, de respect mutuel, de rigueur et de célérité. D-) En marge des différents travaux engagés sur plusieurs chantiers, la CEI prépare les missions des Commissaires centraux à l'extérieur de la Côte d'Ivoire en vue d'une très prochaine installation des CEI à l'étranger pour permettre la participation des Ivoiriens de la diaspora au future scrutin présidentiel. Dans cette perspective, la CEI organise ce lundi 09 juin 2008, deux conférences internes animées par des responsables du ministère des Affaires étrangères sur deux thèmes préparés par la CEI audit ministère. La CEI saisit l'opportunité pour remercier tous les partenaires nationaux et internationaux qui contribuent à renforcer et à consolider ses actions en vue d'offrir aux Ivoiriens des élections propres, transparentes et crédibles selon les standards internationaux.



Fait à Abidjan le 07 juin 2008
Le Secrétaire Permanent
Porte-parole de la CEI
Auguste Miremont

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