Les Forces nouvelles, à travers leur directeur de cabinet adjoint, M. Cissé Sindou, ont fustigé au cours d'un point de presse, vendredi, au Secrétariat général des Forces nouvelles, certains journaux se faisant l'écho d'allégations mensongères quant au cas de l'ex-commandant de la zone 5, Koné Zakaria. Pour Cissé Sindou, l'ex-com zone n'a jamais été exclu des Forces nouvelles. Mieux, ses biens n'ont pas été saisis. Et ses parents continuent de vivre tranquillement à Odienné. Par conséquent, a-t-il dit, jusqu'à ce qu'il soit entendu par sa hiérarchie militaire, il continue de faire partie des Forces nouvelles. La preuve, a-t-il ajouté, le commandant Koné Zakaria est en contact permanent avec les responsables civils et militaires dudit mouvement. Le directeur de cabinet adjoint des Forces nouvelles a aussi indiqué que son retour à Bouaké est imminent. Cela lui permettra, a-t-il souligné, de s'expliquer devant le chef d'état- major des Forces nouvelles sur l'attitude qu'il a adoptée les 16 et 17 mai dernier, d'abord à l'arrivée du Premier ministre à Séguéla et ensuite lors du regroupement des ex-combattants des Forces nouvelles de la zone 5. M. Cissé Sindou a fait savoir que depuis lors, le calme est revenu à Séguéla et dans toute la zone 5 grâce à la médiation menée par le ministre Konaté Sidiki et le Cdt Wattao. Car il a reconnu que l'affaire Koné Zakaria a quelque peu perturbé la quiétude des populations de Séguéla et alentours surtout que certains éléments restés fidèles à l'ex-com zone de la zone 5 ont déserté les rangs des Forces nouvelles pour prendre le maquis. En dépit de cela, M. Cissé Sindou s'est réjoui que le regroupement des ex-combattants des Forces nouvelles entamé le 2 mai dernier à Bouaké suive son cours normal. En ce sens qu'en 5 rotations, 3.873 ex-combattants des Forces nouvelles ont été regroupés ; à savoir 2973 en 3 rotations à Bouaké et 900 en 2 rotations à Kani. Parlant d'auto-suffisance alimentaire, il a demandé aux uns et aux autres d'aider les autorités compétentes en vue de sensibiliser la masse paysanne à produire davantage pour ne pas que la rareté des denrées alimentaires entachent le processus de paix en cours dans le pays.
Adje Jean-Alexis
Correspondant régional