lundi 9 juin 2008 par Le Patriote

Une grande première depuis 2003. Les actionnaires présents à l'assemblée générale du groupe Unilever Côte d'Ivoire, le jeudi dernier à l'hôtel Ivoire, se sont vu annoncer un dividende brut de 9000 Fcfa par action. Une action qui après être tombée à 10 000 Fcfa en 2006, est remontée à plus de 89 995 Fcfa à fin mai 2008. Ce qui dénote de la confirmation du redressement de Unilever Côte d'Ivoire. Aujourd'hui, en effet, le chiffre d'affaires a atteint 120 milliards de Fcfa, soit une progression de 21% par rapport à l'année précédente. Quant au résultat net hors éléments exceptionnels, il est lui en hausse de 56% à 8,96 milliards de Fcfa. Si l'on ajoute la reprise de provisions pour risques et pertes prises pendant la crise, le résultat net final atteint même 21,2 milliards de Fcfa. Ce sont donc des résultats 2007 très positifs qui ont été présentés aux actionnaires. M. Marc Desenfans, Pdg de Unilever Côte d'Ivoire a remercié l'ensemble du personnel pour les efforts et sacrifices qui ont permis ce redressement. En effet, le Groupe avait enregistré plus de 10,6 milliards de Fcfa de pertes en 2005 et il a fallu réduire les effectifs de 50% et réduire les coûts à tous les niveaux pour sortir la société de l'ornière. Lors de la rencontre avec la presse, M. Desenfans a réitéré que la société se relève. Toute chose qui réjouit l'ensemble des actionnaires qui depuis 2003 n'avaient rien perçu comme dividende. Par ailleurs, il a salué la décision du gouvernement ivoirien de faire passer la TVA de 18% à 9%, pour les produits de première nécessité. Tout cela limite l'impact de la fraude et permet aux populations de ne pas subir des contrecoups. M. Desenfans s'est également félicité de l'ouverture du cordon douanier qui aura un impact significatif sur la contrefaçon. Précisant cependant que la fraude et la contrefaçon continuent de menacer l'entreprise. Il a souhaité le maintient de la Tva à 9% et exhorter le gouvernement à faire du retour à une meilleure gouvernance une priorité majeure pour que le secteur formel générateur d'emploi et de valeur ajoutée regagne en Côte d'Ivoire le terrain perdu dans la crise.
JEA

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