lundi 9 juin 2008 par Nord-Sud

A Bondoukou, le FPI se porte mal. Très mal. Qui est le secrétaire général de section ? Qui ne l'est pas ? Qui est le fédéral, qui ne l'est pas ? Aujourd'hui, il est difficile de répondre à ces questions.

Comme dansparking, le FPI est divisé en deux factions. La tendance Kouman Henri (Fédéral) et la tendance Kouamé Secré Richard, député, vice-président de l'Assemblée nationale, président du conseil général de Bondoukou. A l'analyse de cette danse de sorciers , si les élections ont lieu demain, le FPI risque de perdre sur toute la ligne tant la division est grande au sein de ce parti.

D'abord, il a eu le cas OFPI et maintenant fédéral

Koffi Mouroufié se réclame toujours fédéral FPI par intérim. Il l'a réaffirmé samedi soir à la presse. Pour lui, les membres statutaires de la fédération n'étaient pas présents à l'assemblée générale.

De l'autre côté, Kouamé Kouman Henri dit n'avoir jamais été déchu de ses fonctions. Il a même le soutien de la coordination des cadres FPI de Bondoukou qui ont tourné le dos depuis plusieurs mois à Kouamé Secré Richard. De nombreux militants soupçonnés de soutenir le président Kouamé Secré Richard ne sont pas admis au siège de la fédération. Chaque jour, le ton monte entre les militants du FPI de Bondoukou. Personne ne semble avoir tiré des leçons de la dernière visite de la Première dame dans le Zanzan marquée par des dissensions. C'est dans cette ambiance de guerre ouverte que Mme Gbagbo est annoncée à nouveau pour ce mois de juin. L'élu, Kouamé Secré Richard est de toute évidence affaibli par cette dissidence au sein de son parti.





Jean Michel Ouattara

Correspondant régional

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