lundi 9 juin 2008 par Nord-Sud

La tournée du chef de l'Etat dans le département de Tiassalé, samedi, a été une occasion pour les populations de lui présenter des doléances. A son arrivée à Tiassalé, Laurent Gbagbo a été reçu par la chefferie traditionnelle et la notabilité au domicile d'Alphonse Boni l'ancien président de la Cour Suprême et père de Mme Boni Claverie. Devant les doléances de ces derniers, le chef de l'Etat a indiqué que la guerre a eu pour conséquence de mettre un frein à la politique de développement du pays. Les dépenses de l'Etat ont été tournées vers l'acquisition de moyens logistiques et armés. Faites en sorte qu'il n'y ait plus de guerre. Il n'y a pas de petite guerre. Il est facile de tout gâter. Mais, la reconstruction coûte énormément cher. Aujourd'hui, on dépense beaucoup plus d'argent pour le processus de sortie de crise que lorsque nous achetions les armes. On a beaucoup à faire en termes de reconstruction et de réhabilitation. Dieu merci la guerre est finie. Nous allons aux élections. Nous allons pouvoir reprendre la construction de la Côte d'Ivoire là où nous l'avions laissée, a-t-il annoncé. Pour . Gbagbo, de cette guerre, les Ivoiriens doivent tirer la leçon que les divisions internes fragilisent davantage une nation. Les Ivoiriens doivent comprendre qu'on ne règle pas de problème avec la guerre. On en crée plus qu'on ne règle () Tournons le dos à la guerre, rassemblons-nous et construisons notre pays, a-t-il conseillé. Ce discours est aux antipodes de celui tenu par le chef de l'Etat à son retour d'Italie en Septembre 2002





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