lundi 9 juin 2008 par Destination Santé

Même quand une grossesse s'est bien déroulée et que la mère et l'enfant se
portent bien, un état dépressif peut se manifester dans les jours ou les
semaines suivant la naissance. Passager ou durable, un tel état doit être
reconnu et surveillé.

Les troubles les plus légers, désignés sous le terme hybride de post-partum
blues ou baby blues, apparaissent entre trois à six jours après l'
accouchement. Ils peuvent prendre des aspects divers, souvent associés les
uns aux autres : pleurs répétés, irritabilité, fatigue, pertes de mémoire,
insomnie, douleurs vagues... Selon les critères retenus dans les différentes
études consacrées à ce phénomène, entre 3 et 6 femmes sur 10 ressentiraient
ces symptômes qui ne durent généralement que quelques heures à quelques
jours. En fait, la maman a le sentiment étrange que la charge de son bébé
est au-dessus de ses forces et de ses compétences. Plus que de médicaments,
elle a besoin d'être écoutée, réconfortée et rassurée. Ces désagréments
bénins s'estompent rapidement.

Plus tardivement, dans les trois mois après l'accouchement, peuvent émerger
d'authentiques dépressions ou même des manifestations plus sévères de type
psychotique. Les états dépressifs, où se mêlent des sentiments d'anxiété, d'
incapacité, de culpabilité... risquent de retentir sur la relation entre la
mère et son enfant ainsi que sur le couple parental.

Une prise en charge médicale est nécessaire, associant souvent un traitement
médicamenteux et une psychothérapie. Quand les suites d'une naissance ne se
déroulent pas comme elles le devraient, la maman (ou son entourage) ne doit
pas hésiter à s'en ouvrir à un médecin.
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