mercredi 2 juillet 2008 par Notre Voie

Fraîchement élu secrétaire général de la fédération FPI d'Adiaké, Aka Ebléhounou s'est prêté à nos questions.
Dans cette interview, il parle de son programme d'activités et des actions à mener pour la victoire du candidat Laurent Gbagbo.
Notre voie : M. Aka Ebléhounou, le 21 juin dernier, vous avez été porté à la tête de la fédération d'Adiaké. Que représente cette élection pour vous ?
Aka Ebléhounou : cette élection représente pour moi un fait majeur. Parce que je pense qu'en tant que militant et cadre du département d'Adiaké, je pense pouvoir donner le meilleur de moi-même.
J'ai des idées à partager avec mes camarades. Donc en me portant à la tête de cette fédération, c'est pour moi la récompense de tout le travail abattu depuis 1990 jusqu'à ce jour.

N.V. : combien de sections compte le département d'Adiaké au moment où vous vous installez ? En un mot, quel est l'état de santé du FPI dans cette région ?
A.E. : Le département d'Adiaké comptait environ 32 sections avant la scission. Je peux dire que l'état de santé du FPI dans le département d'Adiaké n'était pas si mauvais. Parce qu'il faut reconnaître que nous étions en période de troubles politico-militaires, et donc le fédéral sortant a su maintenir la flamme militante pour que nos troupes ne soient pas dispersées. Donc je pense que l'état général du FPI dans notre région n'est pas aussi mauvais. Mais il y a beaucoup de choses à faire. Nous allons améliorer ce qui est à améliorer.
Nous allons apporter quelques éléments nouveaux au niveau de quelques aspects pour permettre au parti d'aller de l'avant.

N.V. : Vous venez d'être fraîchement élu. Quel est donc votre programme d'activités ?
A.E. : Mon programme d'activités va comporter 3 parties. A court terme, nous allons travailler pour la victoire du président Laurent Gbagbo. Cela suppose qu'un certain nombre d'actions devront être menées. Nous allons mobiliser les militants, les sympathisants et recenser surtout ceux qui n'ont pas de copies d'acte de naissance ou de jugements supplétifs, et les aider à les acquérir en vue de leur permettre de prendre part à l'élection présidentielle du 30 novembre 2008.
Nous allons faire aussi un lobbying auprès des personnes sans opinion et des militants des autres partis pour less amener à adhérer au programme de gouvernement du FPI et du candidat Laurent Gbagbo. ce recensement va nous permettre également de faire une mise à jour périodique de nos archives relatives aux effectifs des militants et sympathisants FPI du département d'Adiaké. Car en tant que responsable de parti, nous devons maîtriser toutes ces données.
A moyen terme, d'ici fin août 2008, nous allons pouvoir identifier nos candidats aux différents postes électifs et les préparer dès maintenant pour les échéances électorales à venir. Car cela relève des prérogatives de la fédération. S'agissant surtout de nos candidats aux conseils généraux et des législatives, c'est le comité électoral désigné par le secrétariat général qui est la structure compétente pour le choix de ces candidats-là.
Cependant, en notre qualité de premier responsable du parti dans le département et homme de terrain, nous allons orienter la direction du parti dans ses choix. Nous allons effectuer aussi des démarches auprès de l'administration territoriale pour acquérir un terrain urbain en vue d'y bâtir un siège digne de notre parti. Nus allons élaborer de véritables outils de gestion en terme de performance pour la fédération.
A long terme, c'est-à-dire après toutes les élections, nous allons poser la première pierre pour la construction du siège et entamer les travaux. Nous allons faire des séminaires de formation stratégique, visant à armer nos militants pour que le FPI soit le parti le plus important dans notre région. Ce sont, entre autres, les chantiers que nous allons attaquer.

N.V. : Vous avez un programme alléchant. Mais avez-vous les moyens nécessaires d'atteindre les objectifs visés ?
A.E. : Nous avons les moyens humains. Car, notre fédération regorge de beaucoup de cadres. Nous allons faire appel à toutes ces compétences pour nous aider à réfléchir sur la perennisation de notre parti. S'agissant des moyens financiers, nous allons solliciter et conscientiser tous nos militants. Nous allons amener nos camarades à comprendre qu'on ne peut pas accepter de vivre en association et ne pas apporter sa contribution financière pour la vie et la bonne marche de cette association.
Ensemble, nous allons pouvoir relever tous les défis qui se présentent à nous.

N.V. : Les échéances électorales 2008 avancent à pas de géant. Quelles sont vos stratégies pour faire gagner le président Laurent Gbagbo et tous les autres candidats du FPI dans le département d'Adiaké ?
A.E. : Je pense qu'il faut dès maintenant recenser nos militants et nos sympathisants. Nous avons élaborer des fiches techniques à cet effet, et le travail débutera la semaine prochaine. Nous allons être plus proches de nos parents et être constamment à leur écoute. Même si nous ne sommes pas à mesure de régler tous leurs problèmes maintenant, mais il nous faudra au moins les recenser et voir comment les résoudre, à l'avenir, avec la réélection du Président Laurent Gbagbo à qui nous soumettrons tous ces voeux pour le bien-être de nos populations.

N.V. : Aujourd'hui, avez-vous le sentiment que les populations d'Adiaké ont bien perçu le message du président Laurent Gbagbo depuis qu'il est arrivé au pouvoir ? Est-ce qu'il y a un changement de mentalité au niveau de la population d'Adiaké ?
A.E. : Je pense que le message du Président Laurent Gbagbo est bien perçu par nos populations. Cependant, nous ne devons pas dormir sur nos lauriers. Parce que c'est une bataille politique, et nous ne sommes pas seuls sur le terrain. Nous devons donc continuer de travailler. Adiaké, à l'époque, était considérée comme le bastion du PDCI. Mais aujourd'hui les données ont changé. Le FPI y compte désormais un député. A l'état actuel des choses, nous pouvons rafler tous les postes électifs. Car nos dirigeants actuels ont mis en place une politique de proximité. Nos parents demandent seulement qu'on vienne les voir de temps en temps, être à leurs côtés, les écouter et prendre en compte leurs doléances.
Je pense que le message du président Laurent Gbagbo, qui est de faire en sorte que l'ivoirien ait un bien-être social, est bien perçu. Notamment la politique de décentralisation. En effet, avant l'avènement du FPI au pouvoir, le département d'Adiaké n'avait que 4 sous-préfecture. Notamment, les sous-préfecture d'Adiaké, d'Assinie, d'Etuéboué et de Tiapoum. Nous avions seulement les communes d'Adiaké et de Tiapoum. Et ce, depuis 40 ans d'Indépendance de la Côte d'Ivoire. Aujourd'hui avec la politique de décentralisation, nous avons désormais 6 communes dans le département d'Adiaké et 5 communes dans le nouveau département de Tiapoum. Ces actes ont émerveillé nos populations et les ont amenées à adhérer à la politique humaniste et réaliste du président Laurent Gbagbo.
Et cela se confirmera dans les urnes avec sa réélection au soir du 30 novembre 2008. Nous y travaillons ardemment.

Entretien réalisé par Vincent Deh Col : Patrice Tapé

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