vendredi 4 juillet 2008 par Fraternité Matin

Si l'action suit la volonté qu'ils ont affichée à la création de leur fédération, les enseignants du primaire de Bonoua connaîtront, sous peu, des jours meilleurs au plan social. C'est que les maîtres ont pris la pleine mesure des conditions sociales parfois très préoccupantes dans lesquelles ils vivent. Pour venir à bout de tous les problèmes qui les assaillent, mais au-delà, se réaliser socialement, ils ont créé récemment une Fédération. Une fédération des mutuelles des 6 secteurs portée sur les fonts baptismaux grâce à l'orientation et à la volonté de M. Gilbert Oulaï, le chef de circonscription de l'enseignement primaire de Bonoua. Les instituteurs pourront tirer d'énormes profits de la fédération dès leur adhésion. Au nombre des gains substantiels, M. Andé Kouamé, le vice-président, cite pêle-mêle : les assurances (maladie et décès), le permis de conduire, les engins roulants et, par-dessus tout, le rachat des dettes individuelles. En effet, pour accompagner les instituteurs dans leur quête d'autonomie financière et de dignité, une structure financière locale a offert de racheter la totalité des dettes de ceux d'entre eux qui ploient sous le fardeau du surendettement. A la seule condition de la domiciliation de leur compte dans la structure. Ils percevront, fait remarquer le vice-président, aussitôt, les montants nécessaires pour éponger leurs dettes, mais aussi pour entreprendre. Au regard de l'engouement que suscite l'opération, ladite institution a ouvert un compte à blanc pour ses nouveaux clients et préfinancé à ce jour l'opération un instituteur, un permis de conduire. Les opérateurs immobiliers commencent, de leur côté, à frapper aux portes des 400 instituteurs. A terme, il s'agit de leur offrir des toits à Abidjan ou à l'intérieur du pays. Dès lors, M. Téa Brin, conseiller pédagogique d'inspection, ne cache pas son enthousiasme à ?uvrer pour le succès du projet. Convaincu qu'il est, que ses collaborateurs, débarrassés du stress du mal-être, seront plus efficaces. L'initiative des instituteurs de Bonoua a bénéficié du soutien de Mme Christine Adjobi, ministre de la Lutte contre le sida, marraine de la Fédérale.




A. Kanga
Correspondant régional

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