vendredi 11 juillet 2008 par Nord-Sud

Dans le cadre de la pacification du pays, Cheik Aboubacar Fofana a pris son bâton de pèlerin pour aller à la rencontre des populations du Bafing et du Denguelé. De Touba à Odienné en passant par Tiéme et Samatiguila, le serviteur d'Allah a décrié avec véhémence, la mendicité incarnée depuis peu comme vertu par une partie importante des musulmans. Nous demandons aux musulmans de cesser de quémander. On peut revendiquer des droits. Mais commençons par notre devoir vis-à-vis de nous-mêmes. Les musulmans ont perdu depuis un certain moment, cette culture de prise en charge par soi-même. On pense qu'il faut recourir aux Arabes. Cela doit cesser, a-t-il martelé avant de dire aux politiques de se tenir à équidistance des religieux et vice versa. Le cheick a par ailleurs conseillé aux uns et aux autres, la culture de la paix, de la tolérance et du pardon. Le rôle du guide spirituel qu'il est consiste, a-t-il rappelé, à demander à toutes les communautés de se pardonner, de se réconcilier et de fraterniser comme par le passé . Fidèle à son franc-parler, le cheik a déploré partout où il est passé, la démission de la jeunesse. Du fait que l'homme ne s'accomplit qu'à travers le travail, il a invité la jeunesse à reconsidérer l'esprit du travail d'une part et d'autre part la culture du travail parce que constituant les conditions sine qua none de l'intégration dans le tissu économique.





Touré Abdul Kayoum

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