lundi 14 juillet 2008 par Fraternité Matin

Séguéla et Vavoua sont à pied d'?uvre pour réserver un accueil chaleureux au Président Laurent Gbagbo, qui visite ces localités aujourd'hui.

Le maire de la commune de Séguéla et 6e secrétaire général adjoint chargé des affaires politiques au RDR, Amadou Soumahoro, a crié, samedi, son indignation face à ce qu'il a appelé une rumeur?. C'est que depuis quelques jours, les on dit? l'accusent d'avoir demandé à la population de ne pas sortir pour accueillir le Président Laurent Gbagbo. Je n'ai jamais voulu boycotter l'accueil du Président Laurent Gbagbo à Séguéla. Je n'ai jamais demandé à la population de ne pas sortir pour l'accueillir?, a martelé le maire. C'était à une réunion de mobilisation qu'il avait convoquée à la mairie de Séguéla. Quelle est cette rumeur qui circule? C'est de l'intoxication. On me prête des intentions qui ne sont pas les miennes?, s'est-il énervé. Sous les applaudissements des notables, hommes, femmes et jeunes qui ont massivement pris part à la rencontre. Vous avez ici, le ministre Sidiki Konaté du Tourisme et de l'Artisanat, le ministre Youssouf Soumahoro des Affaires étrangères, le ministre Messemba Koné, le député de Borotou, Mme Dosso Sita, le maire de Kani, le doyen Méité Yaya, le maire de Worofla, Bamba MessembaTous, nous sommes venus ici librement. Personne n'a été obligé d'effectuer le déplacement?, a-t-il poursuivi.



Selon ses explications, il ne pouvait pas, pour quelque raison que ce soit?, refuser d'accueillir M. Gbagbo. Il n'en fallait pas plus pour qu'il revendique sa fraternité et son amitié avec le Chef de l'Etat. En plus, a insisté Amadou Soumahoro, Laurent Gbagbo est le Président de toute la Côte d'Ivoire dont ma commune fait partie?. Aussi a-t-il appelé ses administrés, et au-delà de la commune, toutes les populations du département de Séguéla et même de la région du Worodougou, de quelque parti politique qu'elles soient, à sortir massivement pour lui réserver un accueil fraternel, amical et républicain?. Pour lui, c'est la seule manière de démentir la rumeur et prouver à l'illustre hôte qu'il est chez lui à Séguéla?. D'ailleurs, a indiqué l'orateur, nous sommes en train d'analyser s'il ne faut pas fermer le marché le lundi (aujourd'hui, ndlr)?. Pour que certains ne prétextent pas de vouloir vendre ou aller faire des achats pour ne pas l'accueillir. Mais pour lever toute équivoque, le maire a précisé: Il faut que tout le monde comprenne que Laurent Gbagbo vient ici en tant que Président de la République et non en tant que militant ou patron du Fpi. Le jour où il viendra comme militant du Fpi, je ne serai pas là pour l'accueillir?.



Le doyen des maires du département de Séguéla et secrétaire départemental du Rdr, Méité Yaya, lui, a appelé les autres maires du département à tout mettre en ?uvre pour que leurs populations se rendent à Séguéla pour accueillir le Chef de l'Etat?.



Avant le maire, ce fut le préfet du département de Séguéla, préfet de la région du Worodougou, Fofana Brahima, qui a officiellement porté la nouvelle de l'arrivée du Président de la République aux représentants des notables, des femmes et des jeunes dans les locaux de la préfecture. En présence d'une délégation du Premier ministre Guillaume Soro conduite par le colonel-major Bamba Sinima, directeur de cabinet du Secrétaire général des Forces nouvelles (Fn). Elle comprenait, entre autres, le général Michel Gueu, conseiller militaire du Premier ministre, son directeur de protocole, Souleymane Kamagaté dit Soul to Soul, et Cissé Sindou, directeur de cabinet adjoint du Secrétaire général des Fn. A cette rencontre, les commissions ont été formées et mises en ordre de bataille pour la réussite de la fête.



Pascal Soro



Envoyé spécial à Séguéla



Option : Tous dans le train



Le 30 juillet 2007, le Président de la République, Laurent Gbagbo, pour la première fois depuis l'éclatement de la crise le 19 septembre 2002, foule le sol des zones centre, nord et ouest (CNO) jusque-là occupées par les Forces nouvelles (Fn). C'est Bouaké, fief des Fn, qui, à l'occasion de la Flamme de la paix, reçoit le Chef de l'Etat, en compagnie de plusieurs autres homologues. Premier grand pas de la longue marche sur la route de la paix. Le Président de la République et le Premier ministre Guillaume Soro annoncent que la guerre est finie en Côte d'Ivoire. Les sceptiques ne s'en cachent pas et disent que la Flamme de la paix est trop symbolique et pas suffisamment convaincante pour rassurer les Ivoiriens.



Du 28 au 30 novembre, M. Gbagbo remet le couvert. Il parcourt les départements de Ferkessédougou, Boundiali, Tengréla et Korhogo. Trois jours et deux nuits de suite, dans le nord, loin de la capitale économique, Abidjan et de la capitale politique, Yamoussoukro. Le 28 juillet, il rallie Korhogo à partir de Ferké, plus de 50 kilomètres, en voiture alors qu'il aurait pu le faire en avion ou tout au moins en hélicoptère. Puis, le lendemain, soit le 29, Laurent Gbagbo, après le meeting de Tengréla qui prend fin vers 17 h, surprend tout le monde en décidant de regagner Korhogo par la route. Plus de 150 kilomètres de piste (Tengréla-Boundiali) et environ 100 kilomètres de bitume (Boundiali-Korhogo). Le parcours se fera de nuit. Et le Président de la République ne sera victime d'aucune attaque. Par l'accueil enthousiaste des villages que traverse son cortège, il se rend compte de la volonté du peuple de revivre en paix et de retrouver l'Etat dans toute sa plénitude. Partout, il persiste pour dire que la guerre est bel et bien finie. Qu'elle relève désormais de l'histoire (fût-elle récente) de la Côte d'Ivoire. Mais les sceptiques hésitent à changer leur fusil d'épaule.



Aujourd'hui, c'est au tour de Séguéla et Vavoua d'accueillir le Chef de l'Etat. La visite dans le Worodougou a ceci de particulier qu'elle s'apparente plus à une séance de travail qu'à une tournée du Président dans cette région. Laurent Gbagbo, comme il l'a annoncé, vient aider son Premier ministre, chef des Fn, à éteindre définitivement un feu qui a trop couvé dans les rangs des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN). Et que les éléments de Séguéla et Vavoua ont trop activé le 28 juin dernier. Il vient donc aider le Secrétaire général des Fn à faire embarquer certains de ses éléments qui hésitent encore, dans le train de la paix qu'aucun Ivoirien ne doit refuser de prendre sous aucun prétexte. Bref séjour de M. Gbagbo certes, mais qui vaut tout son pesant d'or. Un passage qui va certainement rassurer davantage les ex-mutins (c'est le cas de les appeler ainsi) de la zone 5, les populations de la région. Mais aussi et peut-être surtout, qui servira de tribune au Chef de l'Etat pour délivrer un message fort aux autres éléments des FAFN. Pour épauler Guillaume Soro qui a déjà ouvertement crié son ras-le-bol quant aux bruits de bottes que certains de ses hommes font entendre.



Par Pascal Soro



Repères



BASE. Un contingent du Centre de commandement des opérations de sécurité (CeCOS) a fait le déplacement de Séguéla et Vavoua. Les hommes du général Georges Guiai Bi Poin (fils de Vavoua) sont logés à l'école primaire d'un village, le sien, appelé Gouriêla. C'est donc de là que les éléments du CeCOS rallient Vavoua et Séguéla chaque jour; certains à bord de véhicules de type 4x4 et d'autres à motos. Ces derniers portent des gilets vert brillant. Les déplacements du cortège donnent lieu à de beaux spectacles qui attirent les habitants des villages qu'ils traversent.



ARRIVEE. Le Premier ministre Guillaume Soro est arrivé à Séguéla, hier, en début de soirée, en provenance de Yamoussoukro par la route. Le Secrétaire général des Forces nouvelles attend donc avec les populations, l'arrivée de l'éminent hôte annoncée pour ce matin. Avant le chef du gouvernement, Charles Blé Goudé a foulé le sol des deux villes samedi pour lancer un appel à la mobilisation des populations.



YUALA-NATIS. Yuala-Natis est un autre village du département de Vavoua que traverse la voie Daloa-Vavoua-Séguéla. Le 12 juillet, le chef de ce village, Boua Bi Kalou Etienne, a battu le rappel des jeunes conduits par Toa Bi Koué Henri, leur président, pour couper les herbes sur les accotements de cette voie, au niveau de Yuala-Natis. Nous voulons que le Président Laurent Gbagbo trouve notre village propre quand il va passer. Et puis, il faut que son cortège soit très visible pour les habitants du village?, nous a-t-il confié.



ACCOTEMENTS. Les accotements de la voie Daloa-Vavoua-Séguéla, comme la plupart de ceux des voies de la Côte d'Ivoire en cette saison pluvieuse, sont envahis par de hautes herbes. Sur cet axe que va emprunter le cortège du Chef de l'Etat, ces herbes rétrécissent fortement la chaussée en beaucoup d'endroits. En plus, la pluie a entraîné le sable sur certains Tronçons. De sorte que l'un dans l'autre, la circulation sur ledit axe nécessite une attention soutenue de la part des conducteurs.



RUES. La plupart des rues de la ville de Séguéla sont difficilement carrossables. Tant elles sont jonchées de nids-de-poule, à l'image des rues de la majorité des villes ivoiriennes, notamment en zone centre, nord, ouest (CNO). Mais dans la capitale du Worodougou, la situation semble particulièrement préoccupante. Au point que des organisateurs, sous le couvert de l'anonymat, se sont interrogés sur l'itinéraire que pourrait emprunter le cortège du Président de la République sans grand dommage pour les véhicules.



Le cri de c?ur de Théodule Diro, maire de Vavoua



Pour la commune de Vavoua, chef-lieu de département avec au moins cinq sous-préfectures, nous voulons demander au Chef de l'Etat, et c'est un cri de détresse que nous lui lançons, d'accorder ne serait-ce que 20 à 30 kilomètres de bitume?. Ce pressant appel est du maire de Vavoua, Théodule Diro Lahuet, que nous avons rencontré dans les locaux de sa mairie, hier. Il traduit, selon le premier magistrat de cette commune, la doléance fondamentale? pour que la circulation y soit aisée. M. Lahuet rappelle que la voie Daloa-Séguéla, bitumée, traverse sa commune. Mais, regrette-t-il, le goudron ne nous a pas fait la politesse de visiter ne serait-ce qu'une bretelle dans notre ville?. Pour lui, cela est frustrant?. D'autant que, soutient-il, le département de Vavoua contribue au produit intérieur brut (PIB) de la Côte d'Ivoire à hauteur de six milliards de francs, par an, avec seulement le cacao, le café et le coton. Sans oublier que notre département est un grenier de vivriers?.



Sur un ton de désolation, le maire de Vavoua fait remarquer que si l'Etat nous ristournait ne serait-ce que 10%, ce serait 600 millions de francs qui seraient investis dans le département, et je pense qu'on y aurait quelques commodités en matière d'infrastructures de base. Or, Vavoua n'a rien du tout?.



Il n'en fallait pas plus pour que Théodule Diro Lahuet peigne un tableau des plus sombres des infrastructures de base du département: routes impraticables, écoles et centres de santé dans un état de délabrement avancé, quand l'eau potable, source de vie?, est rare. C'est pourquoi il nourrit le grand espoir que le Chef de l'Etat fera quelque chose? pour sa commune. En attendant une visite d'Etat où un livre blanc sur tout le département lui sera remis?.



En attendant l'arrivée du Président Laurent Gbagbo, le préfet du département, Fadi Ouattara, les sous-préfets, le président du conseil général, Yué Bi Séhi Séraphin, et le maire Théodule Diro Lahuet, ont battu le rappel des populations pour qu'un accueil chaleureux lui soit réservé. Ainsi, hier, nous les avons surpris en pleine séance de travail, à la sous-préfecture de Vavoua, avec les responsables des différentes commissions chargées de l'organisation de la visite du Président de la République.



Selon Ba Séhi Emile, 3ème adjoint au maire, depuis l'annonce de la nouvelle, les réunions succèdent aux rencontres entre les autorités administratives, municipales et la notabilité d'une part et les populations de l'autre. Tout le monde est pressé de voir le Président Gbagbo. Tout le monde est prêt et la mobilisation sera digne du visiteur?, annonce-t-il.



Si à Séguéla c'est la Place de l'Indépendance qui accueille le meeting, à Vavoua, c'est dans la cour de la mairie que la rencontre du Chef de l'Etat avec les populations se fera. Le programme officiel indique que le Président de la République ne passera la nuit ni à Séguéla ni à Vavoua.



Il n'empêche que les techniciens de la Compagnie ivoirienne d'électricité (CEI) sont en branle pour remettre en marche l'électrification publique et parer à toute éventualité?, souligne le directeur régional, Bosson Kacou. Selon ses précisions, l'équipe de Séguéla, composée du chef d'exploitation, Koffi N'Guessan Jean Ozias, et de cinq autres éléments, a été renforcée par sept agents venus spécialement de Daloa. Tandis que celle de Vavoua a enregistré l'arrivée de trois personnes.



Le directeur régional de la CIE explique qu'en plus des hommes, du matériel est également venu de Daloa. Il soutient que quoique les différents meetings aient lieu en plein jour, les poteaux électriques qui étaient défaillants dans les deux villes ont été remplacés, les lampes usées également.



Pascal Soro



Envoyé spécial



Vavoua veut célébrer Gbagbo



Un adage, à la limite du cynisme, fait savoir: A quelque chose, malheur est bon?. Ce proverbe est cité lorsqu'un malheur ? alors qu'il n'était pas souhaité au départ ? devient le prétexte à la réalisation d'un acte heureux. C'est-à-dire qu'il a fallu ce malheur pour que l'acte heureux en question soit posé.



Depuis son arrivée au pouvoir en 2000, le Président Laurent Gbagbo n'a cessé de manifester sa confiance et sa sympathie à l'égard de nombreux ressortissants du département de Vavoua. Cela se traduit de diverses manières dont la plus courante est la nomination de certains d'entre eux à de hautes fonctions civiles et militaires.



Qu'il suffise de citer, entre autres, Marcel Gléhi, ex-chef d'état-major particulier du Président de la République décédé, hélas, en 2004; l'actuel directeur de l'Ecole de gendarmerie et commandant du Cecos, le général Georges Guiai Bi Poin; Léon Néné Bi, DG de l'hôtel Président de Yamoussoukro et de la Maison des députés; Tui Digbeu, directeur adjoint du Protocole d'Etat.



En contrepartie de cette marque de sympathie et tous les bienfaits en leur faveur, les ressortissants de Vavoua, toutes tendances politiques confondues, avaient soif d'exprimer au Président Gbagbo leur reconnaissance de vive voix sur le sol de Vavoua. Voici le bonheur que procure aux populations de cette localité le malheureux événement qu'est l'insurrection de certains éléments des Fafn de la zone 5 (Séguéla, Vavoua) et pour lequel le Chef de l'Etat effectue cette visite de 24h.



D'où l'adage: A quelque chose, malheur est bon? tant il est vrai que cette zone Forces nouvelles était quasiment oubliée dans les nombreuses opérations de réunification du pays. De sorte que les populations n'ont cessé d'interpeller les élus et cadres sur ce qu'elles considèrent comme une indifférence vis-à-vis de leurs souffrances dans cette zone occupée depuis plus de cinq ans.



Aujourd'hui, l'occasion est donnée à Vavoua de revoir Laurent Gbagbo qu'il n'a plus vu depuis son élection à la tête de l'Etat. Idem pour les populations de Séguéla qui, au-delà de toutes considérations d'idéologies ou de tous préjugés, nourrissent le secret espoir de voir cette visite du Président de la République les faire renouer à jamais avec les valeurs républicaines. Qui veulent la Côte d'Ivoire, une et indivisible avec à sa tête un Président.



C'est à ce titre que les populations du Worodougou, ainsi que l'a promis vendredi le maire RDR Amadou Soumahoro, s'apprêtent à réserver un accueil exemplaire à leur illustre hôte.



Abel Doualy



Focus : Gbagbo, hôte de la famille Néné Bi



Heureux qui, comme la famille Néné Bi, dans le village de Bazra-Natis, département de Vavoua, reçoit le Président Laurent Gbagbo à déjeuner. De fait, c'est un honneur et un privilège? non seulement pour cette famille, pour ce village mais aussi pour tout le département, comme le dira un de ses fils, Néné Bi Léon, directeur des hôtels le Président et les Parlementaires de Yamoussoukro. Depuis l'indépendance de la Côte d'Ivoire, argumente M. Néné Bi, c'est la première fois qu'un Chef d'Etat, Président de la République de Côte d'Ivoire, foule le sol de ce département?. Mais, il se rappelle que le premier Président malien, Modibo Kéita, en 1961, accompagné d'un ministre ivoirien, alors qu'il effectuait une tournée dans la région, s'est arrêté à Vavoua.



Et pour la première fois qu'un Chef d'Etat ivoirien foule le sol de Vavoua, c'est la cour familiale des Néné Bi qui a été retenue pour l'accueillir à déjeuner. C'est donc dans cette cour que le Président Laurent Gbagbo prendra le déjeuner aujourd'hui, après un meeting à Séguéla et avant d'animer un autre au chef-lieu du département, Vavoua.



Pour ne rien négliger et offrir un local à la dimension de l'illustre hôte, Néné Bi Léon, appuyé par son frère aîné, Jules, est à l'?uvre. La cour que nous avons visitée samedi était alors en chantier. Nous y avons pu voir des maçons, peintres, tapissiers, carreleurs, etc. tous à la tâche, sous la supervision directe du directeur des hôtels le Président et les Parlementaires de Yamoussoukro. Nous allons mettre les bouchées doubles, les petits plats dans les grands, pour faire bien comme nous savons le faire?, lance-t-il. Pour ce faire, souligne M. Néné Bi, environ 200 personnes ont été mobilisées et une quinzaine de bâches est dressée. En plus du Chef de l'Etat, ce sont aussi 700 personnes qui vont y déjeuner. Le village fait sa toilette, un grader passe dans les rues.



Bazra Natis n'est pas électrifié. Sur 92 villages que compte le département, seulement quatre ont eu le privilège de l'électricité?, note Néné Bi Léon. Des doléances donc à exprimer au Chef de l'Etat ? Non?, répond notre interlocuteur après une minute d'hésitation. Pour lui, sa venue seule nous suffit. En matière de doléances, nous n'avons besoin de rien. Lui-même le sait, il voit. Il connaît ce village mieux que moi en sa qualité d'historien qui fait la pratique du terrain par ses fonctions politiques. Il sait tout et comme il nous aime, Dieu fera le reste?.

P. Soro

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