Les Forces nouvelles ont démenti l'information publiée par le quotidien l'Intelligent d'Abidjan dans sa livraison du 16 juillet dernier, N° 1443 sous la plume de Dosso Villard, faisant état de l'assassinat de deux gendarmes du CCI (Centre de commandant intégré). A savoir le commandant de brigade Sess Esmel Alain et le MDL Danho Djoman par les hommes de Koné Drissa, le chef de compagnie de Bassawa. Ils ont été tués le 10 juillet 2008 aux environs de 20 heures dans une embuscade sur l'axe routier Prikro-Famiankro, situé en dehors de la zone de confiance. Selon le journal, les assassins des deux infortunés gendarmes sont venus tout droit de Bassawa dans le département de Dabakala relevant de la zone 2.
Tout en condamnant avec fermeté l'assassinat des deux gendarmes du CCI, Touré Lanciné dit Ben l'arabe, le chargé de communication de la zone 2, parlant au nom du commandant, Touré Hervé dit Vetcho a balayé du revers de la main la thèse selon laquelle des éléments des Forces nouvelles en seraient responsables. Parce que, si tel était le cas, alors il faudrait s'inquiéter de la sécurité des uns et des autres. Pour lui, leurs éléments ne peuvent passer la zone de confiance pour aller commettre des crimes à environ 10 km de Groumahia, le dernier village de leur poste militaire. Mieux, il a mis au défi quiconque de prouver que l'inconnu qui a été abattu et retrouvé sur les lieux du crime cette nuit-là lors des échanges de tirs entre les gendarmes et leurs agresseurs est un élément des Forces nouvelles. Car l'individu était vêtu d'un blouson de couleur noire, d'une chemise, d'un pantalon jean de couleur noir, d'une paire de tennis et portait des amulettes de protection et une machette à la ceinture. Mais ne disposait d'aucune pièce permettant de l'identifier.
Le chargé de communication de la zone 2 des Forces nouvelles a affirmé que le procureur de la République du tribunal de M'Bahiakro qui s'est rendu sur les lieux du crime en compagnie du sous-préfet et des gendarmes de Prikro, en présence de ses éléments a donné l'ordre aux populations de Famienkro d'inhumer le corps. Par sa voix, les Forces nouvelles se disent totalement ouvertes à la manifestation de la vérité.
Car elles n'ont rien à cacher et sont résolument engagées dans le processus de sortie de crise à travers l'Accord politique de Ouagadougou. La zone 2 est même prête à recevoir le commissaire du gouvernement pour les besoins de l'enquête.
Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional