L'effectif de la gendarmerie nationale vient d'être renforcé. 428 nouveaux éléments ont prêté serment hier, sous le drapeau ivoirien, à la place d'armes de l'école de gendarmerie, à Cocody. Il s'agit notamment, de 36 officiers-élèves de la promotion 2007-2008, dénommée Général de division Oumar N'Daw formant la 38è promotion des officiers du cours d'Application de la gendarmerie. Et de 392 élèves sous-officiers de deuxième année (2006-2008), baptisée promotion MDL/C Okaingni François . La cérémonie s'est déroulée en présence de plusieurs autorités militaires (ivoiriennes, françaises, onusiennes) dont les Généraux Philippe Mangou, Chef d'Etat-Major des Armées ; Tiapé Kassaraté, commandant supérieur de la Gendarmerie; Guiai Bi Poin, Commandant de l'école de Gendarmerie et du CeCOS. Mais aussi, politiques parmi lesquelles, M. Laurent Dona- Fologo, président du Conseil économique et social, représentant le Chef de l'Etat Laurent Gbagbo ; M. Désiré Tagro, ministre de l'Intérieur, représentant M. Michel Amani N'Guessan, ministre de la Défense. Le baptême des officiers-élèves a été suivi de celui des sous-officiers de 1ère année. Ces derniers ont ensuite reçu des mains de leurs prédécesseurs (ceux de la deuxième année), le glaive, symbole de la gendarmerie. Le nombreux public qui a effectué le déplacement a eu également droit à un défilé de troupes, au maniement d'armes, notamment des élèves sous-officiers de première année et à des démonstrations d'arts martiaux. Mais avant cela, le ministre Désiré Tagro a rappelé aux nouveaux éléments que le métier de gendarme est certes passionnant, mais aussi exigeant. Il les a donc exhortés à avoir toujours conscience de ce qu'ils représentent. Car, dira-t-il la devise de la gendarmerie, à savoir Pour la patrie, pour la loi, représente à elle seule, un sacerdoce. C'est pourquoi, le ministre Tagro a demandé aux nouveaux agents de la sécurité et de la défense du pays de s'armer de courage et d'abnégation, afin d'affronter et de surmonter tous les obstacles qui se dresseront sur leur chemin. Même au prix du sacrifice suprême. La cérémonie, faut-il le relever, s'est déroulée sous une fine pluie.
Casimir Djézou