vendredi 18 juillet 2008 par Notre Voie

Monsieur le président de la République
Monsieur le Premier ministre
Messieurs les présidents des Institutions de la République.

En ma qualité de prophétesse, je viens par la présente, attirer votre attention sur un certain nombre de faits et points de l'actualité socio-politique en Côte d'Ivoire ; le rôle d'un prophète étant d'avertir, d'attirer l'attention, de livrer la pensée de Dieu aux dirigeants et au peuple d'une nation. En effet, lors d'une conférence de presse que nous avions donnée, le 17 avril 2008, (C.f. Notre Voie n°2960 et Soir Info n° 4087), nous avions averti que les six (6) mois qui suivraient après fin mai 2008 seraient délicats pour la Côte d'Ivoire. Voici que depuis le mois de juin, nous assistons à une série d'événements, partant de la question de la moralisation de la filière café-cacao aux perturbations sociales actuelles dues à la hausse des prix des hydrocarbures. Face à cette situation, messieurs les gouvernants, allons-nous nous taire, sachant qu'à peine avons-nous entamé les deux premiers de ces six mois que nous évoquions, la vie devient encore plus dure en Côte d'Ivoire ? Allons-nous vous regarder vous taire devant tout ce qui se passe dans le pays ? Non ! Très chers gouvernants, permettez-moi de m'adresser à vous solennellement et avec beaucoup de respect. Il est vrai que nous sommes conscients que vous avez fait, chacun à son niveau, sa part de sacrifice -appuyés sur tout ce que Dieu a mis en vous - pour conduire la Côte d'Ivoire là où elle se trouve aujourd'hui. Mais voici qu'à ce stade de notre histoire, vos compétences et performances semblent montrer leurs limites.
Très Chers, au moment où la Côte d'Ivoire est sur le point de faire sa sortie de toutes ces années de guerre et de ses effets néfastes, croyez-nous, ces temps de sortie de crise se révèlent assez délicats et nous vous conjurons de bien vouloir impliquer davantage Dieu dans vos prises de décisions dans le cadre du processus qui nous mène aux élections générales.
Nous sommes en face d'une situation assez difficile pour le peuple. Et cette situation, vous le savez aussi bien que nous chers gouvernants, est inhérente à la cherté de la vie, à la défaillance du système sanitaire ainsi qu'à la vie sociale qui perd toute sa moralité avec ça et là des histoires de pédophilie, d'homosexualité, de débauche sexuelle, de corruption, de malversations et autres dérives. Bien évidemment, ces différentes tares que nous connaissons ouvrent la porte à une crise sociale qu'il sera difficile à éviter, si rien n'est fait (Ecclésiaste 7 v 7).
Permettez- moi donc de rappeler que le 22 février 2008, à la place Inch-Allah de Koumassi et le lendemain à la Sorbonne, au Plateau (C.f. le magazine Top Chrétien), nous avions prévenu que la hausse effrénée des prix des denrées alimentaires de première nécessité allait causer une crise sociale qui éclaterait effectivement deux mois plus tard. Nous croyons que notre chère Côte d'Ivoire à nous tous est en train de passer une étape sans précédent de son histoire. Et face à cette réalité, notre combat doit être de faire en sorte que, au-delà de tout le sang qui a coulé et de toutes sortes de pertes causées à quelque niveau que ce soit, cette fin de guerre et de ses effets néfastes ne nous laisse pas un sentiment encore plus amer. En effet, la faim et tous les autres besoins vitaux de l'après-guerre que connaît le peuple, sont en train d'enfoncer dans la dérive la jeunesse ivoirienne et des milliers de familles. Et cette situation nous interpelle tous. Car pour cette Côte d'Ivoire de demain qui se prépare aujourd'hui, nous pensons que si rien n'est fait dans le sens de la sensibilisation de la population, nous risquons de provoquer un naufrage collectif.

Elections générales

C'est pour toutes ces raisons que nous suggérons que dans cette période préélectorale, soient associées aux actions politiques, celles de hautes portées sociales appuyées sur la parole de Dieu afin de susciter une réelle cohésion et un renouvellement des mentalités. Car, il est bien entendu que dans cette nouvelle phase où la Côte d'Ivoire est engagée, s'asseoir à un niveau donné, occuper un poste, ne relèvera plus d'une question de groupe ethnique, politique ni religieux. Mais cela dépendra plutôt de ceux qui craignent véritablement Dieu et qui peuvent reconstruire ce pays dans l'intérêt supérieur de tous, particulièrement les plus défavorisés. Que les leaders politiques aient un langage franc vis-à-vis de leur base. Qu'on ne dise pas
paix? officiellement pendant qu'on susurre violence? dans l'antichambre. Chaque candidat peut croire qu'il a les atouts pour gagner mais qu'il sache que Dieu seul sait qui est réellement capable de bien conduire la Côte d'Ivoire ; Dieu seul sait qui va gagner et qui va perdre. C'est pourquoi, il faut que les perdants acceptent la vérité des urnes. Qu'on nous évite le syndrome kényan, zimbabwéen Très Chers, soyez humbles, Dieu ne vous pardonnera pas de jeter le peuple dans la rue ! Croyez-nous, nous vous soutenons en prières afin que Dieu vous aide et que tout se passe pour le meilleur en Côte d'Ivoire. Sur ce point, j'exhorte tous les hommes de Dieu à amener leurs fidèles à avoir une bonne approche des élections pour éviter des dérapages graves. La sortie de crise doit être un devoir pour chaque ivoirien afin que le pays redore son image et se repositionne sur l'échiquier international.
Merci à vous tous et que Dieu bénisse la Côte D'Ivoire !

Révérend Jeanne Monney

Présidente-fondatrice de la Mission évangélique le rocher des siècles (MEROS) Présidente-fondatrice du Ministère Christ pour la nation (MCN) Vice-présidente adjointe chargée de la trésorerie de la Conférence des églises protestantes et missions évangéliques de Côte d'Ivoire (CEPME-CI)

Contacts : 21.26.48.36 / 47 08 32 12

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