vendredi 18 juillet 2008 par Notre Voie

Les travailleurs ne se sont pas rendus nombreux au travail, hier, comme c'est le cas depuis près d'une semaine. Difficile donc de savoir si l'appel à la grève lancé par l'Union générale des travailleurs de Côte d'Ivoire (Ugtci) a porté. Le Plateau, la cité des affaires, ne grouillait certes pas de monde. Mais, ce n'était pas non plus le désert comme ça a été le cas lors de la mémorable grève des fonctionnaires en 1998 à l'appel des syndicats des fonctionnaires et agents de l'Etat. Dans quelques endroits isolés, par exemple la cité administrative, la plupart des bureaux étaient vides. Les tours D et C, en dehors de quelques personnes (vigiles, margouillats du secteur des permis de conduire, quelques travailleurs et visiteurs) étaient totalement vides. Le guichet unique du ministère de la Construction et de l'Urbanisme à la tour D n'a pas fonctionné, faute d'agents. Les quelques clients assis au rez-de-chaussée s'ennuyaient.
Fait symptomatique de ce manque d'engouement, c'est que les ascenseurs de toutes les tours, ordinairement bondés de monde, en réclamaient plutôt.
A la cité financière, les agents, encore moins les opérateurs économiques, ne se bousculaient pas. Mais le parking de la cité était bien chargé de véhicules appartenant à des privés.
Cela dit, certains magasins à la rue du commerce, tels que Woodin, l'agence Koz, n'ont pas ouvert. De l'autre côté, sur le boulevard Valérie Giscard d'Estaing ralliant l'axe Treichville-Port- Bouët en passant par Marcory, de nombreux magasins ont baissé pavillon, a constaté un journaliste de Notre Voie.
Plus généralement, les administrations (privées ou publiques) ont ouvert et fonctionné même à demi-régime.




Coulibaly Zié Oumar

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023