Un atelier de formation et de sensibilisation sur l'élaboration d'un projet de Loi d'orientation agricole (LOA) s'est ouvert, le 16 juillet dernier à l'Inades-Cocody. Cette initiative de l'Association nationale des organisations professionnelles agricoles de Côte d'Ivoire (Anopaci) devra permettre de définir la place des Organisations professionnelles agricoles (OPA), dans l'élaboration et la mise en ?uvre de la LOA.
Durant trois jours, les participants (représentants d'OPA et les experts africains et européens), devront s'employer à définir le rôle des acteurs à l'appropriation de l'ensemble du processus d'élaboration et à l'enrichissement du document de base élaboré en 90 par le ministère de l'Agriculture.
Selon le président de l'Anopaci, N'Goan Aka Mathias, la relance du développement agricole actuelle est un défi majeur pour la Côte d'Ivoire dans une perspective post-conflit. L'agriculture demeure pour une longue période, un secteur stratégique pour les pays subsahariens, notamment la Côte d'Ivoire. Cependant, ce secteur manque de vision prospective et de cadre législatif moderne et cohérent pour atteindre un certain nombre d'objectifs légitimes. Il faut qu'une loi parle de l'agriculteur et de sa profession, représentant une source de motivation pour que les générations s'en intéressent. Nous avons très peu d'écoles et d'universités agricoles pour un pays dont le succès repose sur l'agriculture?, a-t-il expliqué.
Pour Gérard Rénouard, président de l'Agriculture française pour le développement international (AFDI), avec les derniers évènements, toutes les organisations internationales redécouvrent l'importance de l'agriculture. L'égalité des hommes et leur priorité doivent être l'alimentation, car une grande partie de l'humanité souffre encore de faim .
Djè Abel