vendredi 18 juillet 2008 par Le Patriote

Taxis, travailleurs du public et du privé, agents de la mairie et de nombreux services de l'administration de Yamoussoukro sont rentrés dans la danse hier. Conformément au mot d'ordre de grève de 48 h, lancé par l'UGTCI, pour protester contre la cherté de la vie. Cette paralysie de la ville de Félix Houphouët-Boigny est également la volonté des transporteurs de taper du poing pour s'élever contre la dernière augmentation du prix du carburant. Les transporteurs, malgré l'augmentation du prix du taxi ville à 250 FCfa disent ne pas trouver leur compte. Alors qu'ils prévoyaient d'augmenter les tarifs à 300f Cfa la course. Accessoirement aux transporteurs, les travailleurs ont quant à eux débrayé. Les bureaux de la mairie, du district et quelques directions régionales administratives sont restés désespérément vides. Contrairement à l'hôpital où le directeur départemental de la santé, Dakouri Pierre, n'a constaté que quelques médecins absents . Sinon, presque tout le personnel était présent.
Dans l'ensemble, la capitale politique ivoirienne est restée morte et cela pourrait encore être le cas aujourd'hui.
Jacquelin Mintoh.

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