vendredi 18 juillet 2008 par Nord-Sud

Pour intervenir sur l'incident qui a eu lieu dans leur zone II, qui implique le responsable de ladite zone, Vetcho et Koné Drissa sont montés au créneau.









La réaction ne s'est pas fait attendre. Tant de sérieux périls guettent la confiance naissante dans leurs rapports avec Fds-ci et les FN. 24 heures après les graves accusations de meurtres d'éléments du Cci dont il fait l'objet dans le quotidien L'Intelligent d'Abidjan dans sa parution n° 1443 du 16/07/2008, le commandement militaire de la zone 2 des Forces nouvelles, par la voix de son chargé de communication, est monté au créneau, hier, au cours d'un point de presse, pour apporter des démentis. Après avoir condamné avec véhémence l'assassinant dans la nuit du 10 au 11 juillet, des deux agents du Cci, entre autres, le commandant de brigade Sess Esmel Alain et le Mdl Danho Djoman Omer, les FN ont tenu à précisions. Nous ne nous reconnaissons pas dans ces accusations de meurtres. Le présumé corps d'éléments FaFn sans vie, étendu sur le dos, au bord de la route non loin du lieu de l'embuscade à l'issue de laquelle les agents du Cci ont perdu la vie, n'est pas un des nôtres. L'individu ne figure nulle part dans nos fichiers. Il s'agit plutôt d'un braqueur , a révélé le chargé de communication du commandant Touré Hervé dit Vétcho. Avant d'inviter la nation à confirmer ou infirmer sa thèse en consultant la banque de fichiers des éléments FaFn, élaborée par les services du Pnrrc au cours de l'opération du profilage. Koné Lanciné dit Ben l'Arabe aurait souhaité que pour nécessité d'enquête en d'éclairer l'opinion nationale, le procureur de M'Bahiakro conserve le corps à la morgue, au lieu de donner l'ordre de l'enterrer . Par contre le chef rebelle Koné Drissa , l'élément à qui on attribue la paternité de l'attaque meurtrière, a été reconnu par Ben l'Arabe comme étant le commandant de compagnie de Bonguéra, dernière grande localité de la zone de limite FaFn. Contrairement à ce que notre confrère Dosso Villard, ce dernier, aux dires de l'orateur du jour, se trouvait le jour de l'affrontement, en mission à Katiola, chef lieu de la zone 2. Le procès verbal des éléments FaFn, qui alertés par un chauffeur, sur ordre de la hiérarchie, ont effectué une visite de prospection sur le lieu du crime, révèle beaucoup d'impertinences dans l'article de journal en question. Dans le paragraphe 4, il est écrit : Le Mdl Koué Bi qui a eu le reflexe de tirer 30 coup de rafales dans le noir pour couvrir la fuite, a atteint un assaillant . Nos éléments ont aperçu uniquement trois impacts de balles sur la dépouille. Pis, ce sont des traces de balles provenant d'un pistolet automatique , rétorque le chargé de communication. En outre, Koné Drissa, n'est pas, à l'opposé de ce qui a été dit, éligible pour faire partie du Cci. Car il n'est ni un ancien Fds-ci , ni policier ou même un gendarme de carrière. C'est plutôt, le lieutenant Diomandé Issouf, selon ses précisions, actuellement en poste à Katiola qui l'est. Dans un souci d'équilibrer l'information, il a trouvé nécessaire, que l'auteur de l'article se rende, auprès des Forces nouvelles concernées pour recueillir leur version des faits. Et de poursuivre que le commandement militaire de la zone 2, se dit être à la disposition de toute volonté, visant à faire la lumière sur cette situation malheureuse. Qui, non élucidée, est susceptible de porter un coup à la dynamique de paix enclenchée sous l'impulsion de l'accord politique de Ouagadougou. Si les autorités veulent diligenter une enquête, nous sommes ouverts en apportant le concours nécessaire , a-t-il assuré. Pour rappel, un détachement d'élément du Cci, de retour d'une réunion de Bonguéra (Basawa), dans la nuit du 10 juillet dernier, a été victime d'une embuscade à 3 Km de Famienkro (Prikro) dans la zone de confiance.





Marcel Konan, Correspondant régional

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