A l'instar des transporteurs et des commerçants, les établissements financiers ont décidé de mettre à leur tour la pression sur les pouvoirs publics afin qu'ils révisent leur position sur la hausse des prix du carburant. Faute de quoi, ils entendent marquer leur mécontentement à travers un mouvement d'arrêt de travail. Dans un communiqué rendu public hier à Abidjan, le Syndicat national des banques, établissements financiers et assurances de Côte d'Ivoire (Synabefaci) exprime son indignation devant l'absence de mesures d'accompagnement depuis l'entrée en vigueur des nouveaux tarifs du carburant le 4 juillet. Selon les banquiers, ces quatre jours d'arrêt de travail au cours desquels les agents ont rencontré d'énormes difficultés, font planer de réelles menaces sur leurs activités. Le principal syndicat du secteur demande au gouvernement de communiquer dans les meilleurs délais de nouvelles mesures pour rendre possible la continuité des activités bancaires et financières. C.C.E