mercredi 23 juillet 2008 par Notre Voie

La Première dame a invité, hier, les populations à se mobiliser pour que les étrangers ne soient pas frauduleusement inscrits sur les listes électorales.
Hier deuxième jour de la tournée de Mme Gbagbo dans le département d'Aboisso, elle a invité les populations ivoiriennes à se mobiliser pour le nettoyage des listes électorales en faisant en sorte que les étrangers, qui n'ont pas le droit de vote dans le pays, n'y figurent pas. Faites ce travail de nettoyage des listes électorales. Si vous connaissez quelqu'un qui n'est pas Ivoirien, c'est à vous de le dénoncer afin qu'on le retire de la liste électorale, a-t-elle déclaré sur l'esplanade de la mairie d'Ayamé, pour son premier meeting de la journée. Ce rassemblement a eu lieu en présence de M. Louis Blaise Aka Brou, le maire PDCI d'Ayamé, qui a bien voulu présenter ses respects à la Première dame et lui dire Akwaba dans sa cité. Un acte qui n'est pas passé inaperçu, aux yeux de Mme Gbagbo. Elle lui en a rendu hommage en soutenant que, dans bien d'autres villes qu'elle a visitées, les élus PDCI ont fait le tour des populations pour leur demander de ne pas la recevoir. Mais, à Ayamé, le maire a dépassé les considérations partisanes. Il est venu, il a pris la parole et il a bien parlé, a-t-elle souligné.
Après donc le maire, le député Bouadou N'gouan et le DLC ont rassuré leur hôte quant à la victoire du président Gbagbo et du FPI aux prochaines élections. Après avoir tous réclamé l'érection de la sous-préfecture d'Ayamé en département, ils ont affirmé le soutien dont bénéficie le chef de l'Etat dans la région ; Si nous avons accepté d'embarquer avec lui pendant les périodes chaudes, ce n'est pas maintenant que nous allons débarquer, a même martelé le député.
Pour Mme Gbagbo, toutes ces paroles sont encourageantes et réconfortantes. Elles donnent des ailes pour aller plus loin. Après avoir demandé aux uns et aux autres de s'impliquer pour que les élections aient effectivement lieu le 30 novembre 2008 afin que la Côte d'Ivoire sorte définitivement de la crise.
La ville de Maféré a la réputation d'être la plus importante de la région pour ce qui est de la mobilisation quand il s'agit du FPI. Elle s'y est rendue après une escale à Eboué, village natal du ministre Koffi Koffi Lazare. Et cette assertion a été confirmée, hier, à l'occasion du séjour de Mme Gbagbo. Malgré la pluie qui tombait depuis le matin et le sol énormément trempé, la quinzaine de bâches aménagées pour l'occasion a refusé du monde. Chefs coutumiers, danses traditionnelles, mouvements associatifs, jeunes et femmes, tous ont répondu présent à l'appel de la paix. C'est donc un beau monde qui a pris d'assaut le stade municipal de Maféré pour un meeting prévu pour 16 h et qui a finalement débuté après 18 h. Dans l'enthousiasme général.
Partout, la Première dame a expliqué que seule la pratique de la démocratie peut assurer la paix sociale à la côte d'Ivoire, un pays de plus de 60 ethnies dont chacune a ses propres pratiques en matière d'accession au pouvoir. Pour être président de la République, il faut être Ivoirien, se présenter devant les Ivoiriens pour le vote. C'est la voie démocratique. Laurent Gbagbo dit de vous dire que si nous respectons la démocratie, notre pays sera toujours dans la paix, et que le fait d'utiliser l'argent et les armes pour s'imposer n'est pas une bonne chose, a-t-elle déclaré.
Aujourd'hui mercredi, mme Gbagbo se rend dans le département de Tiapoum. Elle animera un meeting à Nouamou et un autre à Noé.




Paul D. Tayoro envoyé spécial

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