Le ministre de la Culture et de la Francophonie a officiellement lancé, vendredi, la 1ère édition de l'évènement. Le tam-tam parleur l'a énoncée, des voix dont celle du ministre de la Culture et de la Francophonie l'ont confirmée: la première édition du Festival du Zanzan aura bel et bien lieu du 21 au 25 août à Bondoukou. C'était, hier, à l'hôtel Tiama. En lançant officiellement ce festival en présence des partenaires de la culture, des sponsors et de la presse culturelle, le ministre Augustin Kouadio Komoé s'est voulu optimiste quant à la partition que devra jouer l'action culturelle dans le programme de développement post-crise de la Côte d'Ivoire. Aussi, a-t-il argué que la promotion du patrimoine culturel riche et varié des différentes régions du pays est le levier à l'instauration d'une industrie culturelle pérenne. Car, dira-t-il, que le la qui est donné par ce festival qui se tiendra à Bondoukou, la capitale de la région orientale de la Côte d'Ivoire, intègre le Programme de sauvegarde et de valorisation du patrimoine culturel national. L'aire culturelle du Zanzan qui se compose des ethnies abron, koulango, lobi, nafana, agni, noumou et dioula, fera apprécier ses danses, instruments de musique et costumes traditionnels au cours du festival. Le tout sous-tendu par une riche et typique gastronomie. Un bref aperçu de cette foisonnante culture a été visionné à travers un film documentaire et surtout par la dextérité des percussionnistes qui ont démontré la force du langage tambouriné qui résiste au temps dans cette région. Comme pour dire kasa bya kasa, traduisez: toute parole est parole.
Rémi Coulibaly