samedi 9 août 2008 par Fraternité Matin

L'intérieur du pays et les représentations diplomatiques à l'étranger ne sont pas resté en marge.
A l'instar des autres villes du pays, la capitale politique et administrative de la Côte d'Ivoire a célébré hier, dans la sobriété, la fête de l'indépendance. A la gare routière où le gouverneur N'Dri Appolinaire, le maire Gnrangbé Jean, le député Amani Molo, les directeurs et chefs de service, ainsi que la chefferie traditionnelle se sont retrouvés, le préfet Nassa Dakouri s'est félicité de l'implication personnelle de tous afin que ce jour si spécial pour les Ivoiriens, soit célébré. En ce qui concerne le cas spécifique de Yamoussoukro, le préfet Nassa Dakouri Guillaume a fait remarquer aux gestionnaires de la cité, que le transfert de la capitale devient chaque jour, une réalité palpable avec la construction des nombreux édifices par le Président de la République. De ce fait, Yamoussoukro devient une vitrine du pays, qui a donc le devoir d'élever, aussi bien dans les administrations, que dans les autres services, la qualité des prestations. De sorte à être en phase avec la nouvelle configuration de la ville. Les bureaux, les rues, les marchés, les maquis, et les abords des domiciles doivent être propres?, a indiqué le préfet avant de fustiger la divagation des animaux dans la ville. Il a salué les efforts de la direction régionale de l'éducation nationale, qui, malgré des débuts d'années difficiles, a su leur faire honneur avec un taux de réussite de 62,25% au Cepe et à l'entrée en sixième, 44,17% au Bepc et 34,05% au Bac, occupant ainsi le 2e rang national.
N'Dri Célestin
Bouaké : La peur et le doute vaincus
La célébration du 48e anniversaire de l'accession de notre pays à l'indépendance s'est déroulée sur le boulevard du carnaval où les forces vives du département ont défilé devant le préfet de la région de la Vallée du Bandama, préfet du département de Bouaké, Konin Aka. Dans son adresse, le premier magistrat du département de Bouaké a indiqué que l'année dernière, à cette même époque, il a solennellement invité les populations de la Côte d'Ivoire en général et celle de la région de la Vallée de Bandama en particulier, à vaincre en elles la peur et le doute. En revenant prendre leurs places à Bouaké pour la reconstruction du tissu économique et social de la ville. Ainsi, un an après, Konin Aka s'est félicité que son appel a été entendu au regard du regain d'activités et du peuplement de la ville de Bouaké. Cependant, il a reconnu que l'objectif final est loin d'être atteint. Parce que le chemin est encore jalonné d'épines et d'obstacles aux ramifications et contours variés et divers. En ce sens que la ville de Bouaké a connu depuis le début du cantonnement, plusieurs montées de fièvre tendant parfois à annihiler les actions entreprises, en vue de la reprise effective de la normalité dans la région. Mais il a noté que l'espoir est permis car les mesures préconisées par les accords politiques de Ouagadougou se mettent en place à travers divers programmes en cours ou à venir. Notamment, les activités du Pnrrc démarrées depuis quelques temps et qui connaîtront leur envol le 14 août prochain avec le lancement du programme 1000 microprojets au profit des ex-combattants, avec le partenariat de l'Onuci et du Pnud. Quant au service civique a-t-il dit, 3 centres d'accueil ont été réceptionnés et 4 autres le seront avant la fin de l'année.
Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional
Abengourou : Appel à l'union
La place de la solidarité d'Abengourou a refusé du monde le 07 août, à l'occasion de la fête commémorative de l'indépendance. Placée sous le signe de la paix et de la réconciliation, cette fête a regroupé tous les sous-préfets, les élus et cadres de la région du Moyen-Comoé. Elle a été marquée par une revue des troupes des FDS placées sous le commandement du lieutenant Jean-Baptiste Koffi de la Compagnie de la gendarmerie, suivie du salut aux couleurs, d'un défilé et des danses traditionnelles. Après un bref rappel de la crise militaro-politique, M. Kragbé François-Marie, préfet de la région du Moyen-Comoé, a exprimé toute sa compassion et sa solidarité au maire Nicolas Kouassi-Akon Yao. Et plus particulièrement aux commerçants du marché central pour l'incendie malheureux qui a ravagé leurs marchandises. Il a remercié les élus, les cadres, les directeurs régionaux, départementaux et chefs de service pour la franche collaboration durant les 7 ans qu'il a passé à la tête de la région. Je pars à la retraite, je vous remercie pour tout , a-t-il ajouté.
Souri Koné
Correspondant régional
Man : Un plan de reconstruction souhaité
L'ampleur des dégâts causés par la crise que traverse la Côte d'Ivoire dans la région des Montagnes est telle que tout est à reconstruire. En définitive, il convient d'élaborer et de mettre en ?uvre un programme spécial de reconstruction qui prendrait en compte tous les secteurs et aspects de développement de la région des Montagnes. Tel est le plaidoyer du préfet de la région des 18 Montagnes, Amani Yao Michel, devant la population, le 7 août 2008 à la place de la paix, à Man. C'était à l'occasion de la célébration du 48e anniversaire de l'indépendance de la Côte d'Ivoire. Passage en revue des troupes par MM. Losséni Fofana, commandant de la zone 6 (Man) des Forces nouvelles et Amani Yao Michel, préfet de la région des 18 Montagnes, message du préfet à la population et défilé militaire (soldats des Forces nouvelles) et des différents couches sociales de la population ont constitué les principales articulations de la manifestation. Dès 8h, la place de la paix, parée aux couleurs nationales, a été prise d'assaut par la population, les chefs traditionnels, notables, ministres de cultes, responsables des Forces impartiales (Onuci et Licorne) et les élus dont M. Albert Flindé, maire de la commune de Man.
Dans son adresse, M. Amani Yao Michel a établi le bilan partiel de l'Accord politique de Ouagadougou et invité la population de Man et du pays à la culture de la paix.
Honoré Droh
Correspondant régional
Korhogo : L'unité retrouvée
Placée sous le signe de l'autorité et de l'unité retrouvées, l'an 48 à Korhogo a été une cérémonie très sobre. Aussi contrairement à l'année passée, où le commandant Fofié et le préfet se sont succédés au pupitre, la cérémonie cette année a-t-elle été marquée par l'unique intervention du préfet. Celui-ci s'est alors réjoui de ce nouvel état d'esprit né des accords de Ouagadougou et qui ont permis des avancées palpables dont la visite du Président de la République dans la région, le redéploiement de l'administration qui a atteint sa vitesse de croisière, le retour des banques commerciales et des opérateurs économiques Il a pour cela félicité les différents acteurs et partenaires qui y ont contribué et particulièrement les Forces nouvelles qui se sont imprégnées de cet nouvel esprit. Ainsi, alors même que le cantonnement des Forces nouvelles n'a pas encore officiellement commencé dans notre département, nous sentons tous que la présence des militaires devient de plus en plus discrète. Quelquefois, nous avons l'impression que le désarmement est déjà effectif. Cette attitude nouvelle des Forces nouvelles rassure les populations et les opérateurs économiques, a-t-il souligné. Profitant de cette unité retrouvée, il a lancé un appel à tous et particulièrement aux jeunes dont il a souligné les comportements irresponsables qui mettent en péril la sécurité des populations, en cette période de sortie de crise et détournent les investisseurs du pays.
Martial Niangoran
Correspondant régional
Anyama : Sous le signe de la cohabitation
La place de la république d'Anyama a été prise d'assaut tôt le matin par la population désireuse d'assister aux manifestations marquant le 48e anniversaire de l'accession de la Côte d'Ivoire à l'indépendance. Après les honneurs militaires et le salut aux couleurs, le sous-préfet d'Anyama, M. Kouamé Kouadio Noël, a livré un message d'espoir pour une cohabitation paisible, fraternelle et solidaire des habitants de la cité de la Cola. Pour lui, effet, il s'agit de tisser des liens de fraternité et de solidarité entre les hommes et les femmes sans distinction aucune de religion, de culture, d'appartenance politique, ni discrimination, ni xénophobie, ni exclusion, ni chauvinisme mais dans un amour partagé, enveloppé dans un patriotisme vrai. En outre, il a appelé tous ses administrés à mettre fin aux récurrents conflits fonciers dans cette localité. Par ailleurs, le sous-préfet entend mettre de l'ordre dans les secteurs du transport et du commerce qui sont les principales activités de la ville. Un défilé de troupes militaires et para-militaires ainsi que des différentes couches socio professionnelles d'Anyama a mis fin à cette cérémonie.
Kouamé Alfred
Correspondant local
Bonon : La cohésion sociale prônée
La cérémonie commémorative du 48e anniversaire de l'indépendance de la Côte d'Ivoire a été célébrée, jeudi 7 août, avec faste à Bonon, localité de 108 000 âmes, située sur l'axe Daloa-Bouaflé. Tout a commencé dès 10h, par la prise d'armes effectuée par des éléments des Fds, à la place publique, suivie du salut aux couleurs. Dans son adresse aux populations, le sous-préfet de Bonon, M. Yapi Yapi Guillaume, a fait un tour d'horizon de l'actualité nationale dominée par la hausse conjoncturelle du prix du carburant avec pour corollaire l'augmentation exponentielle des prix des produits de grande consommation et du transport. Cette augmentation, dira-t-il, a assombri quelque peu le tableau socio-politique globalement satisfaisant, un an après la flamme de la paix, marquant la réunification du pays. Au niveau purement local, M. Yapi Guillaume a fustigé le comportement des habitants de sa circonscription tendant à destituer leurs chefs. Ainsi, à ce jour, ce sont 20 villages sur les 28 que compte la sous- préfecture, qui ont manifesté leur désir de destituer leurs chefs. Ce fut donc l'occasion pour lui de prôner la cohésion sociale, la tolérance et le pardon. Un défilé de toutes les forces vives de Bonon et des prestations de plusieurs danses traditionnelles ont meublé cette cérémonie commémorative de l'indépendance du pays.
Emmanuel Kouadio
Correspondant régional
Grand-Bassam : Paix et unité
La célébration de la fête de l'indépendance a été marquée, à Grand-Bassam, par un grand défilé. Tout le long du boulevard Henri Konan Bédié qui part de l'entrée de la ville, à la Place de la Paix, s'est succédé le défilé des Forces de défense et de sécurité, des communautés locales et étrangères. Sans oublier les associations de femmes, les mouvements de jeunesse, les couches socio-professionnelles. Ainsi que les prestations d'artistes musiciens en fin de cérémonie. S'adressant aux aux populations sorties nombreuses pour commémorer le 48e anniversaire de la fête nationale. Le préfet Gninia Bernard les a exhortées à s'investir pleinement dans le raffermissement de la paix retrouvée. Surtout à une mobilisation de tous dans les opérations d'enrôlement. Qui constituent un maillon important du processus de sortie de crise, consécutif à l'Accord politique de Ouagadougou. Le cérémonial s'est prolongé par un vin d'honneur offert à la résidence du Préfet. En présence des autorités administratives et politiques.
SECK Momar
Correspondant local
Tiapoum : Le bon ton préconisé
La place du marché a été prise d'assaut le 7 août par les différentes entités socio-professionnelles et les autorités locales. Mme Henriette Nemlin, préfet d'Adiaké, a salué d'emblée ces populations pour leur mobilisation exceptionnelle à cette cérémonie. Au-delà du caractère festif de la manifestation, elle a surtout demandé à l'assistance de tourner le dos au passé sombre de la Côte d'Ivoire. Elle a conseillé le bon ton dans nos discours et propos quotidiens, afin d'entrer tous à l'unisson dans la mouvance de la paix, à l'orée des élections futures que connaîtront la Côte d'Ivoire. Expliquant les raisons de la tenue de cette fête à Tiapoum, Mme le Préfet a indiqué que cela tient au fait que la capitale des Adouolai est désormais érigée en département. Elle a indiqué que l'essor du nouveau département dépendra de l'unité et de la solidarité de ses fils. Elle a vivement recommandé aux villages qui ont encore des problèmes de chefferie de se doter dans un bref délai de chefs. Toutefois, le préfet a demandé aux cadres et élus de ne point s'impliquer dans la désignation de ces chefs en vue d'éviter, dit-elle, des remous et discordes.



Ouattara Aboubacar
Correspondant régional

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