vendredi 22 août 2008 par Le Nouveau Réveil

Depuis plusieurs mois, l'usine Trituraf est fermée. Et pour cause, la mauvaise gestion et le détournement de fonds de Sidi Mohamed Kagnassi. Pour manifester leur colère et leur ras-le-bol et pour demander la reprise de leurs activités, plus de deux cents agents de la société Trituraf de Bouaké, ont bruyamment manifesté devant la préfecture de Bouaké. Demandant l'intervention du préfet de région, ceux-ci ont organisé un sit-in bloquant ainsi la route reliant l'Université au quartier N'Gattakro. Munis des pancartes, ils ont bloqué l'accès au centre ville et aux villes de Sakassou et de Béoumi. Le représentant des travailleurs, M. Konan Anderson, a donné les raisons de leur mouvement en ces termes : "nous travailleurs de la Trituraf, nous sommes en train de mourir. Nous organisons ce sit-in afin que le Président de la République et le Premier ministre nous viennent en aide. Car les travailleurs de la Trituraf sont fatigués. Nous demandons la réouverture de la société afin que nous puissions retravailler". Poursuivant, il indiquera : "nos femmes nous ont divorcé, les enfants sont déscolarisés, nos propriétaires de maisons nous ont mis dehors. C'est pourquoi nous sommes là, pour manifester afin que le préfet nous reçoive. Parce que c'est lui, le représentant de l'Etat. Nous ne demandons pas de l'argent, nous demandons seulement la reprise de nos activités. Voilà les raisons". Le préfet de région étant absent, les manifestants de la Trituraf ont été reçus par les secrétaires généraux de préfecture, à savoir MM. Yves Ange Ahouna et Traoré Vassiriki.
DELMAS ABIB

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