vendredi 22 août 2008 par Le Nouveau Réveil

Plateau, mardi dernier. La presse a subi, un préjudice énorme à cause d'un excès de zèle de certains éléments de la police municipale. En effet, les vendeurs de journaux en service dans cette commune des affaires ont été violentés et dépossédés de leurs marchandises. Au lieu de les porter à leurs responsables hiérarchiques et leur rendre compte de leur prise, ils ont poussé l'outrecuidance, certainement au-delà de la loi communale : "Ces éléments ont simplement et purement détruit les journaux censés être vendus", ont rapporté les victimes. Lors des échauffourées, les vendeurs avaient pourtant exhibé leur carte professionnelle qui les autorise à mener légalement leurs activités. En outre, la vente des journaux n'est pas illégale au Plateau étant donné que les vendeurs s'acquittent de leurs taxes et impôts, selon le directrur d'Edipresse. Mais ces preuves n'ont pas suffi à calmer les ardeurs de ces policiers municipaux du Plateau. Comme s'ils avaient des comptes à régler, ils vont jusqu'au bout de leur dessein en violentant les vendeurs avant de mettre le feu aux journaux. C'est un préjudice dont l'évaluation est en cours au niveau d'Edipresse. Saisi de cette affaire rocambolesque, le directeur de cette maison de distribution des organes de la presse écrite a adressé un courrier à la mairie du Plateau en vue d'en discuter et situer les responsabilités. Comment pareil incident a-t-il pu se produire dans la commune d'intenses activités commerciales ? Dire que les journaux se font l'écho du travail abattu dans les communes, on est ahuri de savoir que cet incident est survenu surtout au Plateau, commune dirigée par le maire Akossi Bendjo, réputé pour son management et son respect pour la Presse.
Marc Koffi

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