Les contrôles physiques sont-ils encore opportuns avec le développement des technologies de l'information et des procédures de dédouanement avec l'accélération du mouvement des marchandises ? Est-il aujourd'hui possible de déterminer avec exactitude la valeur des marchandises importées par les services chargés du contrôle primaire des déclarations en douane avec la mise en ?uvre de l'accord de l'évaluation de l'Organisation mondiale des douanes et des méthodes de détermination de la base taxable prescrite à l'importation ? Le Fonds monétaire international (FMI), à travers son Centre régional d'assistance technique en Afrique (Afritac de l'Ouest) qui sait que les administrations des douanes modernes reportent le contrôle approfondi des importations, après la livraison des marchandises aux importateurs, organise du 24 au 25 août prochain à Abidjan, un séminaire de renforcement des capacités des administrations des douanes dans la maîtrise des techniques et méthodes de contrôles différés et a posteriori.
Sont particulièrement concernés les responsables de la lutte contre la fraude ou les chefs de service des enquêtes douanières et des contrôles différés. Ce séminaire doit donc permettre la diffusion des techniques et modalités des contrôles post-dédouanement. Mais également permettre l'échange d'expériences des administrations douanières dans l'organisation et la gestion des contrôles après dédouanement. Il doit aussi permettre l'acquisition des techniques de contrôle dans les entreprises.
Les travaux tourneront autour des thèmes suivants : contrôles différés, contrôles a posteriori et enquêtes en entreprises.
Robert Krassault ciurbaine@yahoo.fr