vendredi 22 août 2008 par Notre Voie

La Côte d'Ivoire abritera en décembre prochain son premier salon international de l'éducation (SIEA). Lors d'une conférence de presse qu'elle a animée il y a quelques jours, Francine Sokoury, directeur général de DAM PRODUCTION, concepteur et présidente de ce salon, a donné les raisons de la tenue de cet évènement. Mettre en lumière les performances réalisées par l'école ivoirienne, relever les faiblesses de cette école, proposer des ébauches de solutions à son amélioration, c'est l'objectif qu'elle recherche, dit-elle. Pourquoi un tel salon ? Parce que l'école ivoirienne est en faillite et les palliatifs apportés face à l'incurie qui règne en son sein sont parcellaires et ne sont pas le résultat d'une vision d'ensemble élaborée. Parce que l'éducation et de facto la formation sont les fondements de notre société, essentielles, déterminantes pour le développement personnel et l'épanouissement de chaque individu, elle est aussi décisive dans la construction de notre avenir parce qu'indispensable au développement économique et social. Le monde des enseignants, des formateurs, des conseillers s'interroge, doute parfois mais le plus souvent s'adapte, innove, crée et développe des pôles d'excellence. Le système éducatif dans son ensemble est un système en marche, moderne et en prise avec la réalité de l'évolution économique et sociale. Le savoir faire pédagogique ivoirien doit se mesurer, se confronter à la réalité internationale. Tous les acteurs de la société ivoirienne sont directement concernés par les évolutions de l'éducation et de la formation. L'éducation et la formation se poursuivent tout au long de la vie. Les liens entre formation initiale, formation continue, formation informelle sont essentiels. Chacun a besoin d'information, de repère, de suggestion, de découverte pour bâtir des choix de formation?, a-t-elle précisé.







Charles Bédé

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