mercredi 12 novembre 2008 par Notre Voie

La coordination de la FESCI dans le Haut Sassandra s' attaque aux membres de la section fesci du Lycée 1 qu'elle a décidé de destituer publiquement le 9 novembre dernier, au cours d'un meeting dans l'enceinte du Lycée 1. Bilan : 12 blessés graves du côté des élèves. Selon M. Daya Zan, l'ex-secrétaire général de la section Fesci du Lycée 1, la coordination lui a donné l'ordre de réunir les élèves pour un meeting. Au moment où il passait le message dans les salles de classe, les éléments de M. Gossé Tapé, membre du bureau national, sifflent et les classes se vident. Cette débandade s'étend dans les établissements secondaires de Daloa. Les lycées et collèges publics suspendent les cours. Pour savoir les raisons de ces troubles ,
M. Dogbo Georges, directeur régional de l'éducation nationale (DREN) de Daloa, a convié les proviseurs du lycée Antoine Gauze, du lycée1, du lycée 2, du Lycée Khalil et les membres de la coordination Fesci constituée d'étudiants, à une réunion dans son bureau aux environs de 17 heures. C'est vers la fin de cette réunion que 15 membres du bureau de l'ex-secrétaire de la section fesci du Lycée1 demandent à rencontrer le Dren qui accepte d'échanger avec eux. Les étudiants ayant vu les élèves s'entretenir avec le Dren demandent du renfort pour envahir les locaux de la Dren et encercler les élèves. Des centaines d'étudiants descendent dans les locaux de la direction régionale de l'éducation nationale de Daloa. Au cours de cette réunion avec les éléments de Daya Zan Daniel, M. Gossé Tapé fait irruption dans le bureau du Dren et dès sa sortie les étudiants commencent à frapper les neuf élèves qui attendaient leurs camarades qui s'entretenaient avec le Dren. La police ne venant pas, M. Dogbo a trouvé une cachette à ces élèves menacés de mort par les étudiants armés d'armes blanches et de gourdins. Le Dren multiplie les appels à la préfecture de police qui tarde à venir. Mécontents de voir le Dren protéger leur cible, explique un étudiant, les éléments de Gossé Tapé fracassent les portes d'accès au bureau du Dren, brisent les vitrines des fenêtres et cassent les chaises. Ne Voyant pas les élèves, les étudiants cassent la porte des toilettes où le Dren avait caché les élèves. On note 12 élèves qui baignaient dans le sang dont un cas grave, l'ex-secrétaire Daya Zan, admis dans une clinique de la place. Un conseiller pédagogique, M. Benoît Klaon, qui a tenté de protéger un élève évanoui, a reçu un coup de machette sur le front. La préfecture de police a conduit les cinq blessés graves au CHR de Daloa dans cette même nuit du 9 novembre.
Pour éviter les éventuels affrontements entre les étudiants et les élèves, le préfet de Police de Daloa, le secrétaire général de préfecture de Daloa, certains chefs d'établissements secondaires et le Dren ont décidé de suspendre les cours du 10 au 11 novembre.

Eustache Gooré bi

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