En présence des responsables des 17 districts que compte le pays, Emmanuel Auguste Ackah, président du Conseil national des laïcs, a apporté son soutien aux Méthodistes du district de Dabou, épicentre de l'épreuve infligée à ladite Eglise. L'épreuve à laquelle il fait allusion n'est rien d'autre que la dissidence des 9 pasteurs (suspendus) qui dénoncent la déviation doctrinale de leur Eglise depuis son adhésion à l'Emu-ci. Parlant de cette crise, Auguste Ackah a déclaré qu'elle n'en est pas une. Il est, selon lui, question d'un problème d'ordre disciplinaire. Il s'agit de pasteurs qui ont commis des actes et subi des sanctions. Mais dans le souci d'apaisement, ces sanctions ont été levées. Nous leur demandons de regagner l'Eglise . Le président des laïcs a indiqué cette main tendue, il y a encore de la résistance. Nous sommes dans un domaine spirituel et nous croyons que Dieu ramènera les uns et les autres à un peu plus d'humilité et d'amour au sein de notre Eglise et que ce problème trouvera une issue . Faisant allusion à cette affaire dans son discours, M. Auguste Ackah a dit aux responsables de Dabou que, assurés de mener le bon combat, les laïcs doivent conjuguer leurs efforts pour le triomphe de la justice et de la vérité dans l'Eglise. Car le mensonge, le dénigrement, l'intoxication peuvent avoir l'illusion d'éphémère succès ; mais le dernier mot revient toujours à Dieu qui rétablit toutes choses en son temps . Le pasteur Isaac Agré, président du Conseil des ministères de l'Eglise, a indiqué que la crise que connaît l'Emu-ci ne l'empêche pas de travailler. Nous ne répondons pas aux attaques, à tous ceux qui se répandent dans les journaux. Nous appelons à la réconciliation nos frères et nous disons qu'ils sont encore des nôtres. Nous prions Dieu pour qu'il nous aide à gérer cette crise . Parlant de la déviation , l'un des points clés à l'origine de la dissidence, le pasteur Isaac Agré a indiqué qu'il ne pense pas qu'il y a une déviation dans l'Eglise par rapport à ce qu'elle avait l'habitude de faire. Nous avons notre liturgie, la Bible, notre organisation. Rien n'a changé dans l'animation des dimanches, nous avons nos mêmes structures.
Marie-Adèle- Djidjé