mardi 25 novembre 2008 par Fraternité Matin

Ségolène Royal, l'ex-adversaire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle, candidate déclarée perdante au scrutin de vendredi à la tête du parti socialiste (PS), est ferme sur ses positions, apprend-on par France 24. Elle réclame un nouveau scrutin. Afin de redonner tranquillement la parole aux militants. Hier à Poitiers (ouest), Ségolène Royal a estimé que cette voie de sortie est une voie de sérénité, de responsabilité et d'apaisement. Plutôt que de continuer le déballage.
En effet, destiné à choisir le successeur à la tête du PS de François Hollande, le vote de vendredi a donné, selon une totalisation rendue publique par le parti, une avance de 42 voix sur les 134 784 suffrages exprimés à la maire de Lille (nord), Martine Aubry, sur l'ancienne candidate à la présidentielle, Ségolène Royal. Il n'en fallait pas plus pour que le camp de Ségolène Royal dénonce des tricheries dans 40 des 105 fédérations socialistes de France. Un chiffre que conteste d'ailleurs Daniel Vaillant, président de la Commission du parti socialiste. Tout comme le secrétaire national aux fédérations, Kader Arif. Qui soutient que les griefs, les réclamations, les erreurs administratives portent sur très peu de fédérations. En tout état de cause, Ségolène Royal, qui affirme vouloir rénover le PS avec le soutien des militants, n'en démord pas. Je suis sereine, a-t-elle indiqué à l'Afp. Grâce à cette crise, le PS peut accomplir l'acte un de la rénovation et devenir un grand parti politique digne de ce nom. La commission dite de recollement, composée de 13 membres, examinait hier toutes les contestations portant sur le scrutin. Elle a suspendu ses travaux pour les reprendre aujourd'hui à 14h00 (13h00 GMT). Afin d'établir un rapport qui sera examiné ce soir par le Conseil national, le parlement du PS avant la publication d'une décision finale.




Ernest Aka Simon

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