mardi 25 novembre 2008 par Fraternité Matin

Le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, a reçu, dimanche, à la salle de conférences de son cabinet, les producteurs privés et des responsables de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti). Il s'agissait, pour lui, de : définir les principaux axes des termes de référence d'un atelier sur la place de la production audiovisuelle dans la réussite de la libéralisation de l'espace audiovisuel. Une manière de remettre à plat le mécanisme de production pour rechercher la gangrène afin d'y trouver des solutions. Les producteurs ont, au cours de cette réunion préparatoire, identifié les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Notamment le paiement de l'espace que leur impose la Rti, la non- assistance de l'Etat dans l'exploration des voies et moyens d'une meilleure distribution aussi bien au plan local que dans la sous- région; la fiscalité, le statut ambigu même des producteurs privés et la formation pour faire face à l'avancée technologique (numérisation). Le ministre, pour sa part, s'est voulu rassurant. Il n'y a pas de problème qui ne peut être solutionné . Il a d'ailleurs proposé aux producteurs privés de se réunir en association pour être plus efficaces. Et rappelé à toute fin utile qu'il ne s'agit pas de faire, à cette réunion préparatoire, le procès de la Rti. Mais de lister et de poser concrètement leurs problèmes afin qu'une solution soit trouvée. Mme Adèle Djédjé a, au nom de la Rti, souligné que sa structure soutient et diffuse les productions privés qui répondent aux normes (entre autres, un contrat de longue durée, de 6 mois au moins que la Rti pourra incorporer dans sa grille de programme). En vue d'une meilleure préparation pour la dynamisation du secteur, le ministre a précisé que 5 commissions ont été crées : environnement, statut, financement, diffusion et formation. A ce sujet, les participants recevront des documents dès la fin de la semaine, a indiqué Ibrahim Sy Savané, pour déjà plancher sur la question. Quant à la libéralisation de l'espace audiovisuel, le ministre a relevé, pour ce qui est de l'aspect technique, que le dossier est prêt. Mais il faut une libéralisation plus intelligente, 5 à 6 chaînes avec de vrais moyens d'accompagnement de l'Etat (pour une géopolitique positive de l'image de la Côte d'Ivoire à l'extérieur) plutôt qu'une variété de chaînes sans une diversité constructive, comme c'est le cas dans certains pays.



M. C. Obindé

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023