mardi 25 novembre 2008 par Notre Voie

Les auteurs des coups de Trafalgar bavardent peu après leurs oeuvres, question de ne pas se faire pincer par des vicelards en train de tourner toujours dans tous les sens, le pourquoi de ceci ou de cela. L'affaire se passe autour de 540 ha de terrains, et 3785105 m2 utiles vendus aux FDS, où l'auteur du coup a 30%. Mais il fait payer aux ayants droit coutumiers, la totalité des 3785105 m2, par son co-partenaire. Et sur les bénéfices attendus de l'opération, il s'attribue également 50% en attendant d'aller récupérer l'argent des 30% lui revenant. Sans compter que par des tours dont il connaît les secrets, il avait déjà perçu, d'abord 250.981.900F, ensuite 1.432.850.000F. Et il assiège l'actualité de ses propensions, en tant que propriétaire terrien qu'on exproprie. Allez-y savoir!
Je me suis volontairement imposé ce silence pour privilégier ma neutralité entre mes deux jeunes frères partenaires avec moi-même dans une opération à laquelle, sans le lui avoir sollicité, nous avons mêlé le prestige républicain et social de Laurent Gbagbo, chef suprême des armées, chef de la magistrature suprême. Par respect pour le Président de la République, notre culture citoyenne et notre éducation nous aideraient autant que possible à éviter d'en arriver là où conduisent les implications sordides de la cupidité et de l'ingratitude. C'est pour partager avec les nombreux lecteurs des journaux intéressés par cette affaire, l'analyse de vérité que j'interviens aujourd'hui, en tant que témoin et acteur qui ne doit plus continuer de se taire devant les crues des déclarations de mon petit Touré?, qui inondent la presse écrite des propos indécents, avec des journalistes à la faculté déductive ou inductive libéralisée.
En vertu de quels droits Touré se permettrait-il de médire de tout le monde à grands frais? Et de quoi se fonde son prétendu titre de propriétaire de terrains? A ma connaissance, depuis le 08 juin 2005, Touré avait transféré à l'Azurienne, et la propriété des 30% qui lui appartiennent, et celle des 70% des villageois. Dans la procédure cadastre, en matière du foncier rural qui se transforme en lot urbain, l'accès à la propriété, semble-t-il, se consolide par étape. D'abord l'attestation villageoise signée du chef du village, ensuite légalisée, et certifiée chez le notaire. Et s'agissant des lots groupés consécutifs à un lotissement, il y a établissement d'une convention chez le notaire, pour formaliser au mieux, les droits rémunérant les travaux de lotissement de l'opérateur. La convention issue des attestations villageoises légalisées, et qui portent désormais le sceau du notaire après qu'elles soient reconnues par l'administration, n'est pas pour autant un titre d'accès à la propriété. C'est pourquoi Touré, avec sa paperasse de lettres et convention, n'avait jamais pu vendre ses terrains. Et c'est à cause des difficultés de franchir cette étape qu'il bradait vraisemblablement tout à l'Azurienne.
Si Touré n'avait reçu que de l'argent de Monsieur Djédjé, D.G de l'Azurienne, pour financer l'étape suivante d'accès à la propriété, il aurait eu ses arguments d'opérateur initial, pour préserver sa propriété, même débiteur. Car il s'agirait de rembourser la dette à son créancier avec le produit financier des terrains, les siens et ceux dont il avait reçu mandat de les vendre. Mais en plus de l'argent (au total 94 millions de francs avec mon aval), il convoitait à l'obsession, les possessions matérielles de Monsieur Djédjé avant que ne deviennent entièrement commercialisables, les terrains en question. Il demande donc à son bailleur de fonds ses véhicules Mercedes 200, et Toyota 4X4 Land-Crusse, pour frimer lui aussi, comme Djédjé. Il lui demande de l'aider à quitter sa zone d'habitation (Abobo) et de lui vendre à crédit, ses 2 villas duplex situées à la Riviéra Golf, et une autre villa basse, aux II-Plateaux Vallons. Touré obtient tout cela, sans être toujours propriétaire des terrains dans la forme requise. Et déjà débiteur d'environ 251 millions de francs (94 millions de francs en espèces, et 157 millions de francs en véhicules et immobiliers), ne bénéficiant plus des prêts de Monsieur Djédjé, il demande que soit mis au nom de l'Azurienne, l'ensemble des terrains. Et en bon négociateur, il propose l'annulation de toutes ses dettes non pas seulement sur Djédjé, mais sur les autres, dont moi-même, à la charge du même Djédjé. C'est ce fameux deal convenu à mon absence, qui établit l'Azurienne, dans les droits de propriétaire, avec des lettres d'attribution, et à la demande de Touré lui-même. Riche des 94 millions de francs qu'il a reçus, Touré n'a produit les documents que sur Ebimpé 1 des 144 ha, où du reste, le décapage et la pose des bornes restent à faire. Touré donc ayant transféré à l'Azurienne ses droits de mandataire et de propriétaire potentiel, l'Azurienne a obtenu sur les mêmes terrains dans la forme régulière, l'arrêté ministériel. Et que vaut une conventionouré aurait été exproprié qu'il crierait d'une voix convaincante au scandale sur tous les toits.
Autre argument contre ce que propage Touré : Il a adressé par voie d'huissier, à Djédjé, lui demandant de payer aux mains de maître Nanou Christine, ce qui est dû aux propriétaires des terrains. Là aussi, de quoi s'agit-il? Sur chaque parcelle lotie, il est fait une retenue de 30% réservés aux équipements sociaux. C'est donc finalement 70% qui reviennent aux propriétaires terriens. Ce sont les 30% de leurs 70% qu'ils concèdent à l'opérateur. Dans l'autre sens, si l'opérateur reçoit ses 30% des 100% des superficies loties, sa part n'est pas épargnée des 30% frappés d'utilité publique, comme celle des propriétaires. Donc, selon la convention de lotissement rédigée par Maître Nanou Christine, notaire de Monsieur Touré Ahmed Bouah, il y a toujours 30% pour l'Etat, et sur la superficie reliquataire, 30% pour le promoteur. La superficie concernée ici, c'est 540 ha. 30% concédés à Touré font en gros 162 ha, et 378 ha la part villageoise. En y enlevant les 30% des équipements collectifs, il en resterait 264 ha. Or, l'Azurienne doit payer et paie aux propriétaires terriens, 387 ha, c'est-à-dire" y compris le quota net de Touré qui est de 162 x 70100 = 113 ha. Autrement dit, l'Azurienne paye les droits coutumiers des 70% qui constituent la totalité des superficies leur revenant, la part de Touré y comprise. De quoi donc veut-il parler en déclarant qu'il est victime d'expropriation, lui qui n'avait qu'un droit de principe sur les terrains en question, validé grâce au financement apporté par l'Azurienne ? Lui qui ne pouvait vendre en l'état, puisque sans papier, même à moins de 1.000 F le m2, la broussaille? Lui qui, avant les propriétaires terriens, s'enrichissait avec 2 véhicules cylindrés et 3 villas luxueuses en zone résidentielle, au détriment de Sahiri, son bienfaiteur ? Ses 1.130.000 m2 au coût villageois (pour les avoir vendus dans la superficie des villageois) c'est-à-dire à 1.500 F le m2, c'est lui-même qui le démontre, rapporte 1.695.000.000 de francs. Mais en plus des 251 millions, il a déjà perçu 1.432 millions de francs, soit au total, 1.683 millions de francs. Il est le seul à avoir perçu avant le commencement des travaux, une telle somme, de toutes les parties impliquées, et ceci en dehors de l'argent des souscripteurs FDS logé sur les comptes séquestres à la BFA. Mais que veut-il finalement? Provoquer le désordre pour 12 millions de francs qui lui resteraient dus à la fin de l'opération, alors qu'il me doit à moi seul 7% de ce qu'il a déjà reçu?
Dans sa barque de navigation périlleuse, Touré met le préfet d'Abidjan, le procureur Kimou, le général Kassaraté. le DG de Sophia s'attaque aux marques de nos institutions. Et puis il enfourche le DG de l'Azurienne comme le cavalier sur son cheval dont l'amitié avec lui vaut par l'avantage que le cheval peut le supporter selon sa volonté. Les PCA de la CGRAE et de la SIR, le Groupe MAGNIFICAT, clientèle de groupe à qui Monsieur Touré Ahmed Bouah, par mon intermédiation, a voulu vendre les terrains sans en avoir constitué le dossier technique qui en fasse des lots urbains, ont refusé de l'acheter puisque sans papier, en dehors des toujours mêmes attestations villageoises.
Nous n'avions pas d'argent pour valoriser mieux que leurs propriétaires coutumiers, ses terres villageoises, approximativement loties, c'est pourquoi Touré les a livrées dans cet état à l'Azurienne, en tirant des avantages substantiels évidents dont il jouit déjà. Il a abusé de mon crédit sans que je m'en plaigne à quelconque instance. Peut-il finir par se rendre compte qu'à répéter la même chose, on bourre l'oreille du superflu? La vérité n'est autre que ce qu'il ne peut pas démontrer. Le BNETD entraîné dans cette affaire, ne s'en n'est pas tiré sans ternir son label. En effet, dans la conclusion du fameux audit commandé par Sophia, entre le choix de désavouer les affirmations du DG de Sophia immobilier, constructeur de 50.000 logements dont 12.000 pour les FDS, et donc dénoncer sa convention signée avec Sophia sur la base d'un partenariat possible, ou soutenir le DG de la structure, le BNETD aura opté pour un flou, reconnaissant l'existence des terrains et des comptes séquestres, sans préciser que cela concerne l'Azurienne dont il ne s'agissait pas. Avec Sophia, c'est plus de 4.000 ha de tenains, pour 50.000 logements et les équipements sociaux. Le BNETD ne l'a dit nulle part, mais pourquoi pas? Certainement que Monsieur Dayato, l'éminent expert au verbe professionnel rassurant, réfléchit à la situation!
Touré as-tu ces terrains-là? Malgré l'exubérance débordante et suicidaire de ce garçon, je n'osais malgré tout, le harceler pour ce qu'il me doit toujours. La longévité de ses relations d'affaires avec Djédjé, parties de moi, dépendait de mes conseils d'apaisement. Mais une fois réconciliés, ils me larguaient, les deux à mon triste sort. Et c'est à Touré que j'allais confier mon état d'âme, de leur conduite à mon égard. Dans son nouveau monde, Touré préférait entretenir le culte de sa personnalité avec l'argent des autres, lui qui n'avait rien investi. Et Djédjé, pour sa part, embourbé, cherche à s'en sortir, en s'aidant de toutes les intelligences positives. Voilà une de mes raisons de travailler avec lui, pour livrer aux FDS souscripteurs Azurienne, leurs terrains dans les plus prochains délais.
A ma question de savoir s'il avait des terrains, Touré me répondait, tout naturellement oui?, avec la présentation des plans. Et à l'autre question de savoir s'il payait les propriétaires terriens des lieux de ses nouveaux sites, c'est le BNETD qui encaisse, et me reverse les 30% me revenant. C'est de cela que je vis?. C'est-à-dire, plusieurs dizaines de millions tous les mois, de vente de terrains Sophia. Qu'il nous laisse donc débrouiller notre problème comme nous pouvons. Avec le programme Sophia, il a déjà trop à faire. Le blocage consécutif à ses actes de rétention, mais aussi aux problèmes des familles propriétaires, au non paiement à l'échéance des droits coutumiers, et aujourd'hui autant entretenu par Ia manipulation politicienne, que par la personnalité du chef du village souverain à mépriser tous ses interlocuteurs, il faut le contourner, ce blocage-là, en négociant avec les manifestations de résistance contre une réquisition justifiée du procureur de la République soutenue par le préfet d'Abidjan. Le premier essai avec les forces de l'ordre réquisitionnées, n'a pas marché. Et le second round ne marcherait pas plus, les bulls eussent-ils passé sur les résistants. C'est pourquoi Djédjé et moi, en accord avec le maire d'Anyama, avons choisi de privilégier la voie de la négociation.
Le député Mobio, cadre politique d'une zone dont on connaît la réputation, s'est donné la charge, devant le préfet d'Abidjan, de conduire cette négociation. Nous en avons les résultats partiels satisfaisants, tout à fait favorables à l'attente et des propriétaires terriens eux-mêmes, et des opérateurs que nous Sommes, et surtout des FDS. Le D.G de Sophia devrait plutôt se préoccuper de ses problèmes. Pour ses 113 ha rémunérant ses travaux de lotissement, il a reçu plus que ce qu'il fallait sur Ebimpé où son quota de 30 ha lui rapporterait tout au plus 456 millions de francs. Or, il en est à 1683 millions de francs, c'est-à-dire, à plus de 3 fois, ce qu'ont perçu les propriétaires terriens d'Ebimpé.
A toutes fins utiles, les documents qui servent de preuve sont mis à la disposition des journalistes.


Patrice Djédjé Sahiri Consultant Cel: 0811 7683 email: sahiril940@yahoo.fr

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