mardi 25 novembre 2008 par Notre Voie

Nouveau venu sur la scène musicale ivoirienne, le groupe Grâce Divine? veut tisser sa toile avec son premier album Prosterné? de bonne facture. Le leader du groupe, Blanche Dion et ses copines se disent prêtes à toute épreuve pour s'imposer à tous. Entretien.
Notre Voie : Pourquoi avez-vous baptisé votre opus Prosterné? ?
Grâce Divine : Nous avons choisi le titre Prosterné? pour marquer notre humilité, notre attachement au Seigneur, notre confiance aveugle en sa direction tout au long de notre carrière et de notre adoration.

N.V. : Vous venez d'arriver sur le marché national du disque. N'avez-vous pas peur d'affronter les autres groupes chrétiens déjà en place ?
G.D. : Non pas du tout, nous n'avons pas peur de la concurrence. Vous savez, toute personne a en soi quelque chose d'irremplaçable. Donc, ces groupes nous servent d'exemple pour progresser. Nous faisons plutôt attention à ce que font nos aînés Schekina, O'nel Mala, Béatrice Gnoupalé, par exemple, pour contribuer à l'évolution de l'?uvre de Dieu. Nous ne sommes pas venues déraciner qui que ce soit, nous sommes venues dire aux uns et aux autres qu'on peut être plus jeune et chanter pour la gloire de Dieu.

N.V. : Il nous revient de façon récurrente que les groupes féminins de chantres qui se forment ne durent que le temps d'un album. Soit ils se séparent à cause de l'argent, soit à cause, d'une histoire de jalousie entre jeunes filles. Avez-vous pris des dispositions pour échapper à ce triste sort ?
Blanche Dion : Vous savez, notre album serait sur le marché depuis longtemps si notre pasteur n'avait pas estimé que nous n'étions pas encore prêtes. Je peux donc vous dire que nous nous connaissons assez pour que cela nous arrive.
V.D. : En Jésus, il n'y a pas de gars. Nous disons fiançailles car nous aimerions arriver un jour au mariage. Par ailleurs nous demandons incèrement pardon à Dieu pour que le diable ne puisse pas nous atteindre en passant par l'argent. C'est pouquoi dès qu'il y aura une entrée d'argent, la première chose à faire, c'est de payer notre dîme et, ensuite, nous nous partagerons le reste.
M-L.A. : Il ne faut pas rire du malheur des autres. Comme l'a dit Blanche, nous nous connaissons suffisamment mais en même temps, nous prions Dieu pour ne pas que cela nous arrive.
En outre, nous demandons à la population de Côte d'Ivoire de beaucoup prier pour nous afin que nous restions soudées et partagions l'?uvre de Dieu.

N.V. : Quels sont vos v?ux les plus chers ?
G.D. : A travers cette ?uvre, nous voulons apporter notre pierre à l'édification du corps du Christ en Côte d'Ivoire, plus précisément, à l'évangélisation et à l'éveil des consciences spirituelles des jeunes, en Afrique et dans le reste du monde. Nous ambitionnons aussi de parcourir les hameaux, les villages, les villes, les pays et les continents selon la grâce que Dieu nous accordera pour répandre la bonne nouvelle du salut par la foi en l'unique sauveur du monde, Jésus Christ de Nazareth.

N.V. : Que promettez-vous au public ?
G.D. : Nous voulons, à travers cet album, apporter un souffle nouveau à la musique chrétienne et inscrire le nom de notre groupe en lettres d'or dans la famille du New african gospel. Mais cela ne sera possible que par nos humbles prières.

N.V. : A part la musique, quelle activité faites-vous ?
B.D. : Je suis secrétaire dans un cabinet de diététique, à Abidjan.
V.D. : Moi, je suis pâtissière de formation.
M.L.A. : Je suis styliste mo-
déliste.

N.V. : Et la quatrième, Evelyne Niagne qui est absente ?
G.D. : Elle est esthéticienne.

N.V. : Comment êtes-vous venues à la musique ?
Blanche Dion : Je peux dire que c'est un appel de Dieu bien que dans ma famille, il existait déjà un chanteur.
V. D. : Moi, je ne m'imaginais pas en train de chanter un jour. Mes parents m'expliquaient qu'étant donné que nous sommes d'une lignée de princesse, il n'appartenait pas aux aristocrates de chanter. Ils me répétaient plutôt qu'il revenait aux autres de le faire pour nous.
M-L.A. : En ce qui me concerne, mon père était maître de ch?ur dans une église catholique du pays. Je me rappelle que lorsque j'étais enfant, je le voyais fréquenter l'église mais je ne savais pas que plus tard, moi aussi, j'allais être chanteuse comme lui.

Notre Voie : Quelle est l'histoire de la formation de votre groupe ?
G.D. : Nous nous sommes rencontrées à l'église Mission évangélique Grâce Divine (MEG-VIE) du Dr Kodja Guy Vincent, sise à Cocody-Le Mahou. Nous sommes toutes membres du groupe musical de cette église. D'abbord, c'était Victoire Djébi et Blanche Dion. Marie-Laure Ahoua à son tour est arrivée. Evelyne Niagne a fermé la marche quelques mois plus tard, quand elle s'est mariée au pasteur Jessi, membre du groupe ADN.

N.V. : Alors, un jour, vous vous retrouvez en studio pour sortir un album. Comment en êtes-vous arrivées là ?
G.D. : Au départ, il n'était pas évident qu'on entre en studio, faute de moyens financiers. Mais grâce à nos louanges et adorations, nous nous sommes fait remarquer par M. Stéphane Kipré, président de l'Union des nouvelles générations (UNG) que nous saluons au passage et qui est par ailleurs ailleurs membre de la MEG-Vie. C'est donc lui qui est allé dire au pasteur Guy Vincent son désire de nous faire enregistrer un album pour la gloire de Dieu. Voilà comment les choses se sont passées. Depuis donc le 11 août 2008, notre ?uvre est disponible chez King Production. Elle est composée de 12 titres dont Manahizé, El shaddaï?, Lagô Mou lanla?, C'est Dieu qui est fort?, Soyez béni?, Prosterner?, Je t'aimerais toujours?. Nous vous invitons, pour ceux qui ne l'auraient pas encore fait, de découvrir notre ?uvre Pros-
terné?


Entretien réalisé par Schadé Adédé Coll : Sylvie Yao (Stagiaire)

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