mardi 25 novembre 2008 par Notre Voie

La grève en cours à l'Agence nationale d'appui au développement rural (ANADER) fait courir de gros risques à l'entreprise?, estiment des agents issus des trois syndicats de la structure. Ces agent venus de plusieurs régions du pays reconnaissent que les revendications qui ont débouché à la grève sont légitimes. Mais dans le souci de préserver leur outil commun et de peur de jeter un discrédit sur leur entreprise, ces agents donnent de la voix pour exhorter tous leurs camarades à l'apaisement et les inviter à privilégier la voie du dialogue. Pour ces agents, seuls le dialogue et la négociation peuvent leur permettre d'obtenir des résultats escomptés tout en préservant les acquis et garder intacte la bonne image de l'ANADER. Ce groupe d'agents rappelle que la voie du dialogue et de la négociation avec la direction générale a donné des résultats satisfaisants dans le passé. Ces agents qui appellent à l'apaisement font remarquer que le retrait du partenaire comme la Banque mondiale rend difficile la tâche de la direction générale qui affiche la bonne volonté d'améliorer le bien-être des travailleurs. Tous les bailleurs de fonds s'étant retirés, expliquent les agents, seul l'apport financier de l'Etat ivoirien permet à l'ANADER d'accomplir sa mission.
Selon ces agents, depuis le déclenchement de la crise armée, en septembre 2002, l'état unique bailleur de fonds se trouve confronté à une tension de trésorerie. Naturellement, reconnaissent ces agents, l'ANADER se trouve financièrement asphyscié et se voit dans l'impossibilité de faire face aux revendications liées à la nouvelle grille de salaire des agents.
Face à la situation, faut-il conduire l'ANADER au naufrage ? S'interroge le groupe d'agents. Pour ces travailleurs, il faut de la mesure, la modération et la responsabilité pour mettre l'entreprise à l'abri du péril.


Benjamin Koré

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