mardi 25 novembre 2008 par Nord-Sud

L`inquiétude habite plusieurs acteurs de la filière bétail. Avant la fête de la Tabaski qui approche à grands pas, c`est le flou dans le secteur. «L`an dernier à 25 jours de la fête de la Tabaski nous étions à 118 wagons de bétail, mais cette année, nous n`avons que 24 à deux semaines de cette fête du mouton». Ainsi s`est exprimé Koné Losseni Moussa, président de l`Union ouest africaine des commerçants et importateurs de bétail. C`était au cours d`une rencontre avec la presse, hier à l`abattoir de Port Bouët. Pour lui, deux raisons expliquent cette situation qui frise la catastrophe. Le décret du chef de l`Etat accordant au gouverneur du district d`Abidjan l`organisation de la fête de la Tabaski. Ce qui explique l`absence des ministères de la Production animale et du Commerce dans le convoyage du bétail cette année. L`autre raison, selon Koné Losseni, est la multiplication des barrages dans les zones Centre-Nord-Ouest. Les acteurs entendent saisir le Premier ministre afin de porter à sa connaissance cette situation qui risque de compromettre le bon déroulement de la Tabaski. «Il n`est dans l`intérêt de personne que le prix exorbitant du mouton empêche les musulmans de commémorer le sacrifice d`Abraham», explique-t-il. Il propose que d`ores et déjà le gouvernement à l`instar du pèlerinage, installe un comité qui saura gérer cette situation. Seront membres de cette structure les préfets des régions de Korhogo, de Bouaké, de Yamoussoukro, les ministères de tutelle et les acteurs de la filière.


Mamadou Doumbes

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