Les années scolaires dans le primaire passent et semblent se ressembler elles toutes. Environ deux mois après la rentrée des classes les grèves sont encore de retour depuis hier, dans l`enseignement primaire public. A l`origine de cette nouvelle perturbation, la traditionnelle question des indices salariales qui est devenu depuis deux ans, une véritable pomme de discorde entre le ministère de l`Education nationale et les enseignants du primaire public de Côte d`Ivoire à travers ses deux syndicats que sont le SYNEPPCI et MIDD. Ainsi depuis hier, lundi, répondant à l`appel des syndicats susmentionnés, les instituteurs ont déposé les craies, entrainant de ce fait la fermeture des écoles primaires publiques. Cette grève lancée depuis hier lundi 24 novembre devrait se poursuivre jusqu`au vendredi 28 novembre prochain, si rien n`est fait, pour régler les revendications soulevées, notamment la question de l`indice salariale. Les écoles sont donc restées fermées sur l`ensemble du District d`Abidjan et par ailleurs, à l`intérieur du pays. A l`absence de Fatoumata Doumbia, Secrétaire générale du SYNEPPCI, actuellement partie à la Mecque, M. Guiélou Paul, 1er secrétaire général adjoint dudit syndicat, joint au téléphone, a fait savoir qu`une délégation de son syndicat était reçue par le ministre de l`Education afin de trouver une issue heureuse à cette nouvelle grève qui a de nouveau, paralysé l`école. " Mais si on ne nous propose rien de concret, nous serons obligés de poursuivre ce mouvement jusqu`à ce que la date indiquée (c`est-à-dire le vendredi prochain) soit totalement épuisée ", a soutenu fermement le n°2 du SYNEPPCI. Même son de cloche pour le mouvement des instituteurs pour la défense de leurs Droits (MIDD) qui n`entend pas démordre, si aucune proposition concrète n`est faite en ce qui concerne la question indiciaire. Entre-temps, les classes restent fermées, et les élèves contraints à des congés forcés.
Gninlkita C.