mardi 25 novembre 2008 par Le Temps

Le Directeur général de la PETROCI, M. Kassoum Fadika, tire les conclusions du 1er sommet des Mines et de l'Energie, tenu la semaine dernière, à Yamoussoukro. Après quatre jours d'intenses cogitations, le premier sommet de mines et énergie de l'Afrique de l'Ouest vient de prendre fin. Quel bilan ?
Au-delà de nos espérances et des craintes que nous avons eues au départ, nous pouvons dire que le sommet s'est bien passé. Beaucoup n'imaginaient pas une telle qualité des communications et des débats. Car, nous avons pris cette organisation assez tard. Généralement, une telle organisation pour un forum de ce genre commence une année à l'avance. Je voudrais profiter de votre plume pour féliciter le comité d'organisation qui n'a ménagé aucun effort pour réussir ce forum. Les thèmes qui ont été traités ont été très pertinents et ils vont permettre à la Côte d'Ivoire et partant, la sous-région, d'envisager le futur dans une franche collaboration sous des auspices plus radieux. Pour le bonheur de nos populations.
Y a-t-il eu des défaillances par moments ?
Vous savez dans une telle organisation de masse, il y a toujours des défaillances. Mais à notre soulagement, ça été des ratées mineures qui n'ont pas été perçues dans le déroulement du forum. Dieu aidant, aucun des participants n'a ressenti cela. Yamoussoukro, il faut le dire est un cadre idéal pour ce genre d'organisation avec des infrastructures et des installations de qualité.
Après cette expérience, on nous apprend que la Côte d'Ivoire va abriter dans deux ans, un autre sommet sur le gaz. Une idée?
Effectivement, nous avons eu la proposition de l'Association française du Gaz (AFG) dirigée par un de nos amis français qui nous a proposé de faire partie de cette organisation internationale et d'accueillir une de ces assises à l'horizon 2012. Quel bilan faites-vous aujourd'hui, de l'intégration régionale en matière d'énergie ?
Nous avons l'impression d'arriver à poser les jalons de cette intégration. Notre gouvernement, après les propositions que nous allons lui faire, va se rapprocher de la CEDEAO et des pays frères venus de l'Afrique centrale. Nous allons donc faire des propositions que nous allons valider ensemble sur instruction du gouvernement. Donnez-nous le temps de travailler à cela et vous verrez les résultats.

Propos recueillis par
Bamba Mafoumgbé
Envoyé spécial à Yamoussoukro

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