mardi 9 juin 2009 par Notre Voie

Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a officiellement lancé le samedi 6 juin à Bouaké les travaux du projet d'urgence d'infrastructures urbaines (PUIUR), en présence de certains membres du gouvernement, en l'occurrence le ministre Patrick Achi des Infrastructures économiques et les autorités administratives, politiques et coutumières de la deuxième ville de Côte d'Ivoire. D'une enveloppe globale de plus de 2 milliards FCFA sur les 50 milliards octroyés par la Banque mondiale à la Côte d'Ivoire, les travaux à réaliser à Bouaké dans le cadre de ce projet concernent essentiellement l'extension des réseaux secondaires de distribution d'eau potable, la voirie urbaine et la réalisation de contrats de ville. Ainsi, 55,7 km de canalisation en PVC seront répartis sur les sites de Tolakouadiokro, au nord de Bouaké, Languibonou, à l'ouest de Bouaké sur l'axe Bouaké-Béoumi, et TSF sud, à l'entrée de Bouaké. Ce qui permettra à terme de raccorder près de 25000 personnes au réseau d'eau potable en plus des 33 bornes fontaines qui permettront à 17000 autres personnes d'avoir accès à l'eau salubre. Plus de la moitié de l'enveloppe va servir à la réhabilitation de deux routes fortement dégradées et d'améliorer le trafic sur ces voies. Ces deux voies de 2.3 km et 1.3 km se situent respectivement dans les quartiers Dar-Es-Salam et Ahougnanssou. Enfin, près 400 millions CFA seront exclusivement consacrés au contrat de ville de la commune de Bouaké. Il s'agira, selon le ministre Patrick Achi, de renforcer les capacités de la mairie pour une meilleure gestion de la commune?.

Pour le Premier ministre Guillaume Soro depuis quelques années, les travaux que nous sommes en train de réaliser à Bouaké permettront à cette ville, qui est la deuxième en Côte d'Ivoire en terme de population, de renaître?. Le Premier ministre a surtout tenu à expliquer le choix de Bouaké dans le cadre de ce projet, initialement prévu pour être exécuté seulement à Abidjan, après la signature de l'accord politique de Ouagadougou: Si on n'avait pas signer l'accord politique de Ouagadougou, tous les 50 milliards seraient restés à Abidjan?, a-t-il justifié. Ces travaux dont la durée maximale est de 6 mois pourraient voir le jour avant le premier tour de l'élection présidentielle ou du moins pour certains de ces travaux.

Délon's Zadé Source Reuters

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