La deuxième étape de la tournée du chef de l'Etat dans le Bafing a été marquée par le meeting qu'il a animé à Borotou. Des messages forts ont été véhiculés.
Le chef de l'Etat a invité hier les populations de Borotou à cultiver la paix. Mettons en place des règles communes pour vivre en paix. C'est cela la Constitution. La paix est égale au respect de la Constitution. Aucun Ivoirien ne doit mépriser un autre Ivoirien. Tant que je suis à la tête de ce pays, on n'entendra pas dire que quelqu'un a été défavorisé au profit d'un autre, a lancé Laurent Gbagbo qui animait son deuxième meeting dans la région du Bafing. A cette étape, les populations de Borotou, chef-lieu de sous-préfecture, dépendant lui-même du département de Koro, au c?ur du pays Mahouka? sont sorties nombreuses. Laurent Gbagbo, les a exhortées à faire bloc autour de la loi fondamentale. Celle qui unit les Ivoiriens dans leurs diversités. Il les a également invitées au pardon, au travail et à l'oubli. Pour lui, avec la paix, un avenir radieux est possible. Le Premier ministre, Guillaume Soro et moi, nous sommes venus vous dire que la guerre est finie ! Essuyez-vos larmes. Il y a un temps pour pleurer et un temps pour rire. Le temps de rire est arrivé. Nous voulons voir la Côte d'Ivoire unie, a-t-il dit. Répondant aux doléances des populations, le chef de l'Etat n'a pas trouvé d'inconvénient à leur résolution. Il a ainsi donné son accord pour le reprofilage des principales voies de la région. La construction de collèges à Borotou, à Booko et à Koro. La construction ou la réparation de pompes villageoises. L'électrification de certains villages. L'équipement en ambulances, en couveuses et en médicaments des principaux centres de santé de la région. Pour le reste des doléances, concernant notamment le règlement des conflits éleveurs- agriculteurs, l'amélioration de la culture du riz, du maïs, du soja, la couverture végétale, l'incitation à la culture vivrière, le chef de l'Etat a promis y répondre lors de son discours de clôture aujourd'hui à Touba.
Tènin Bê Ousmane, correspondant régional