mercredi 24 juin 2009 par Le Temps

Finis les brassards et les casquettes, éléments distinctifs des éléments déversés au compte du Centre de commandement intégré (Cci), depuis sa mise en place en avril 2007. Consécutif à la mise en ?uvre de l`Accord politique de Ouagadougou. "Nous devions mettre fin au désordre. Désormais, quand un soldat du Cci est en civil, il doit pouvoir présenter sa carte professionnelle l`identifiant à qui de droit", a indiqué le lieutenant colonel, Attoumgbré, à la cérémonie officielle de la procédure de l`identification des soldats Cci, dont le lancement a eu lieu hier, à l`hôtel Bonheur I de Yamoussoukro. Qui, au nom du Commandant du Cci le Cdt Nicolas Kouakou, a estimé que depuis longtemps, les éléments affectés au compte de leur structure ne sont pas identifiés, puisque ne disposant pas de carte professionnelle. "Nous sommes très heureux de cette opération qui met fin au désordre", a-t-il dit, précisant que l`opération concerne tous les sites, et ce, durant au moins quatre (4) jours, où il y a une brigade mixte. Notamment les sites de N`gattadolikro, de Famienkro, de Bonoufla et de Bangolo. Non sans renouveler le remerciement du Cci au système des nations unies, le Programme des nations unies pour le développement (Pnud). Pour avoir accepté de s`impliquer dans le processus de sortie de crise. Pour sa part, `expert du Ddr, et intervenant au nom du Pnud, Kouadja Anzian a fait savoir que cette procédure entre dans le cadre du processus de sortie de crise en Côte d`Ivoire. "Les éléments du Cci, estimés pour le moment à plus de 600, doivent être identifiables partout où ils passent. La procédure actuelle est donc nécessaire", a expliqué Kouadja Anzian.

Toussaint N`Gotta
Correspondant régional

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