Bouaké a vécu des moments palpitants durant le séjour du candidat à la présidentielle du 29 novembre, Alassane Dramane Ouattara. Mais le clou aura été le meeting au stade de la paix, le samedi 27 juin. Chronologie d'une journée d'intenses moments.
6h00 : Le dispositif sécuritaire se met en place.
7h00 : les Bouakéens et les habitants des villes environnantes convergent vers le stade, à pied, à moto et en voiture.
8h00 : Les décibels déchirent le ciel. Le stade commence à rythmer au son du single ADO solution . Entre-temps, le public continue de grossir au fil des minutes.
10h00 : C'est le ballet des officiels, des cadres du RDR, de la direction régionale de campagne qui prennent place dans la tribune réservée.
11h25 : Le couple Ouattara respirant une forme de fer. Madame et Monsieur saluent de chaleureusement chacune des personnalités dans l'enceinte du jardin de la résidence du maire Fanny Ibrahima.
11h28 : Le couple Ouattara prend place à bord de son véhicule de type 4x4. C'est le départ. La sentinelle ouvre grandement le portail, et le cortège s'ébranle. Les éléments de la compagnie Guépard de Chérif Ousmane et du Bataillon mystique de Touré Vetcho ouvrent et ferment le cortège. A 500 m, des dizaines de motocyclistes se signalent dans le cortège avec des klaxons stridents.
11h32 : Au niveau de la pharmacie Kennedy, l'impressionnant cortège commence à ralentir, puis commence à donner des coups de frein. Brusquement, le véhicule de commandement du couple Ouattara fait demi-tour, direction le point de départ. Remue-ménage. Qu'est ce qui se passe ? , se demandent les autres membres de la délégation. A la résidence du maire, nous apprenons qu'il y a des derniers réglages à faire.
12h01 : Toute la délégation embarque de nouveau. Cette fois semble la bonne. Sur le tronçon, des populations aux abords des rues, saluent le champion des Républicains. Du quartier Kennedy, direction Air France, puis le commerce et enfin le stade de la paix à N'gattakro.
12h15 : Et voilà le peuple, à 200 m du stade, ADO se lève de son véhicule, sourire aux lèvres, les bras en l'air pour saluer chaleureusement les milliers de ses compatriotes qui n'ont pu avoir accès au stade.
12h17 : Le couple Ouattara est accueilli par le directeur régional de campagne, Fanny Ibrahima. Ensemble, ils regagnent la loge officielle.
12h23 :L'hymne national, L'Abidjanaise , est entonné et repris en ch?ur par tout le stade.
12h27 : Le chef des baoulé confient la cérémonie aux ancêtres.
12h32 : Le directeur régional de campagne, Fanny Ibrahima, présente la cartographie des problèmes du département.
12h47 : Oxygène musicale avec les artistes Michèle Vianney et Lago Paulin.
13h00 : Reprise des allocutions. Cette fois-ci, c'est Marie Chantal Akissi, porte-parole des femmes de Bouaké qui, d'une voix perçante, plaide leur cause.
13h10 : Au nom de la jeunesse, Djamounou Kouassi expose les dures réalités des jeunes.
13h22 : Papa ADO, tu vas gagner. Tchôkô tchôkô, Alassane Ouattara gagne , lance l'artiste Antoinette Allany avant sa prestation musicale fort bien enlevée.
13h30 : Dominique Ouattara, la maman des enfants, ne peut résister aux sonorités d'Antoinette Allany. Elle descend donc de la tribune officielle pour esquisser des pas de danse. Le public l'accompagne par des applaudissements nourris.
13h35 : ADO est annoncé au pupitre. La foule exulte. Casquette vissée sur la tête, ADO est sous le feu du cliquetis des photographes. Il est accompagné par le maire Fanny Ibrahima.
13h40 : Début de l'allocution d'ADO
13h46 : Il demande des instants de silence à la mémoire des victimes de ces années de crise.
14h33 : C'est bientôt la fin. Madame Dominique Ouattara, kandia Camara et le ministre Hamed Bakayoko rejoignent ADO sur le podium.
14h36 : L'adresse aux Ivoiriens et singulièrement aux Bouakéens prend fin. Mais la partie n'est pas terminée. A la surprise générale, au pas de course, le champion des Républicains, fait le tour de tout le stade à pied pour communier avec ses milliers d'admirateurs.
14h46 : ADO est reparti comme il est venu. Dans la discipline, le public quitte le stade. Pari réussi pour la direction régionale de campagne.
Par Coulibaly Brahima (Envoyé spécial)