mercredi 1 juillet 2009 par Le Temps

Le ministre ivoirien de la Défense, Michel Amani N'Guessan, a fait le point des sites à sécuriser, pendant les élections. C'était hier, au siège de la Cei.

Avoir des informations sur les actions à sécuriser en vue de prendre les dispositions adéquates pour une meilleure sécurisation du processus électoral. C'est l'objet de la visite de travail que le ministre de la Défense, en compagnie de son cabinet civil et militaire a effectué hier, en début d'après-midi, à la Commission électorale indépendante (Cei). "Monsieur le ministre, nous souhaitons que vous nous aidiez à offrir aux Ivoiriens des élections paisibles. Faisons en sorte que durant tout le processus, tous les Ivoiriens puissent exercer leur droit civique sans crainte de représailles. Faisons en sorte que ce pays soit protégé par des élections propres à travers un travail propre, rigoureux et transparent", a expliqué le Président Mambé. Pour qui, la sécurisation du processus fait partie intégrante des critères de certification. Car, pendant les élections, les candidats, les populations doivent être dans un environnement sécurisé. Les bureaux de vote et le matériel électoral doivent être sécurisés. Le ministre qui a pris bonne note des préoccupations du Président de la Cei, a souhaité avoir dans les plus brefs délais, l'architecture et le chronogramme des actions qui lui permettront d'agir efficacement. Pour le ministre Michel Amani N'Guessan dont le département ministériel "entend jouer pleinement sa partition dans le processus de sortie de crise", il est important de savoir ce que la Cei attend concrètement de son ministère. "Parce que nombreux sont les Ivoiriens qui continuent de penser que la sécurisation du processus électoral ne concerne que le 29 novembre". Le Président de la Cei, Robert Beugré Mambé qui a qualifié la question de la sécurisation de "fondamentale", a d'abord remercié le ministre pour les dispositions prises pour les étapes passées du processus électoral. Revenant aux actions à venir, il a estimé que les élections sont pour la sortie de crise. Pour le président de la Cei, la population, les acteurs politiques, les journalistes ont besoin d'être rassurés. Tout comme les commissaires superviseurs, les observateurs électoraux. "Ce qui passe par un plan de sécurisation de tous". Outre les personnes, le Président de la Cei a cité les centres de coordination, au nombre de 68 sur l'ensemble du territoire national qui doivent être sécurisés. Parce que c'est dans ces sites que toutes les données recueillies lors de l'opération d'identification de la population et de recensement électoral seront traitées. "Ce sont des centres extrêmement sensibles qui ont besoin d'être sécurisés maintenant car après l'enrôlement, nous passons à l'étape du traitement informatique des données", a-t-il insisté tout en citant également l'ensemble des Cei locales chiffrées à 415 au plan national.

Frimo K. D
koukoudf@yahoo.fr
Source : Sce-Com de la Cei

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