lundi 13 juillet 2009 par Le National

Le procès du Président du comité d'organisation de la Fédération Ivoirienne de Football(FIF), Anzouan Kakou, et ses camarades sur le drame du stade Félix Houphouët Boigny s'est ouvert le vendredi dernier au Palais de la justice du Plateau.

Le collaborateur de Jacques Bernard Anouma est accusé d'homicide, de blessure involontaires complicité de faux et usage de faux et escroquerie. Des faits aussi graves, les uns que les autres. Dans ce procès qui cache de loin la vérité, il y a lieu de recentrer le débat. Jacques Bernard Anouma en sa qualité de Président de la FIF en est le garant moral. Dans cette association, il doit répondre de toutes les accusations portées à l'endroit de ses collaborateurs qu'il a lui - même nommé. Ici, non loin d'une administration. Jacques Bernard Anouma est le Président d'une association. Il doit assumer quand l'un de ses membres est en difficulté. Surtout que tous ses collaborateurs notamment Anzouan Kacou lui rend fidèlement compte de tout ce qui se passe. Le drame qui a coûté la vie à 20 supporters le 29 mars dernier lors du match Côte d'Ivoire - Malawi devait interpeller Jacques Bernard Anouma. Pour son honneur et l'amour qu'il a pour ses collaborateurs, il devait démissionner. La justice va certes rendre son verdict. Mais ce serait un goût d'inachevé. Surtout que le garant moral de cette association (FIF) demeure et reste Jacques Bernard Anouma.

Kpan Charles

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