par AIP
Abidjan (AIP)- Le ministre de l"Hydraulique, de l"Assainissement et de la Salubrité, Bouaké Fofana, a préconisé la nécessité de repenser le financement des infrastructures et services pour la sécurité de l"eau en Afrique de l"Ouest.
M. Fofana s"exprimait mardi 21 février 2023, lors d"un panel de haut niveau, au Sofitel Hâtel Ivoire d"Abidjan, dans le cadre du congrès mondial de l"eau.
Ce panel réunissait son homologue du Sénégal, un représentant du comité international de la croix rouge (CICR) et des cadres de la Banque africaine de développement (BAD), et a porté sur le thème, "" La Sécurité de l"eau sous le joug du changement climatique : le cas des villes câtières de l"Afrique de l"Ouest "".
Pour M. Fofana, entre autres solutions à la sécurité en eau dans la région, il est nécessaire de repenser le financement des infrastructures et services, favoriser l"innovation et la recherche notamment l"innovation technologique dans la réalisation des travaux en site urbain dense, estimant que les coàts des indemnisations des personnes aux habitations impactées par les projets sont prohibitifs.
Selon lui, le traitement de ces questions ne pourra se faire de manière cloisonnée. "" Il nous faut penser de façon intégrée aux infrastructures et services urbains d"eaux et d"assainissement "", a-t-il indiqué.
Le ministre de l"Hydraulique, de l"Assainissement et de la Salubrité a estimé qu"au sujet des impacts liés au changement climatique, l"assèchement des sources souterraines, la menace des nappes par la montée du niveau de la mer, les inondations (â?¦), deviennent de plus en plus inquiétant.
Il a toutefois, rappelé les efforts initiés par le gouvernement ivoirien pour juguler ou atténuer ces phénomènes.
Conformément à l"Agenda 2030 des Nations Unies (ONU) plusieurs pays africains se sont engagés à atteindre le 6ème objectif de Développement durable (ODD) qui vise à garantir l"accès universel à l"eau, à l"assainissement et à assurer une gestion durable des ressources en eau.
La Câte d"Ivoire est déjà bien avancée vers cette ambition avec un taux de plus de 80% en zone urbaine et plus de 70% en zone rurale, rappelle-t-il.
(AIP)
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