jeudi 27 août 2009 par Mabef New

S'auto suffire en aliments est une préoccupation de la quasi-totalité des états africains. Une autre est de diversifier ses vivriers pour les besoins de populations avec le souci d'équilibrer leur alimentation. Telle est la donne diététique qui conseille une alimentation variée pour l'homme. Aussi, les lieux de productions agricoles sur l'étendu d'un pays comme en différents endroits du monde ne pouvant être favorables à toutes sortes de cultures, il est difficile de combler les déficits en besoins vivriers de par le monde. Les populations se nourrissent de leur agriculture. Plusieurs raisons expliquent cette situation, mais les plus palpables tiennent de ce que les agriculteurs africains particulièrement ne disposent pas en amont de moyens conséquents pour promouvoir leurs produits des champs. Pis, leurs pratiques agricoles étant traditionnelles, les productions en dépendent : les résultats sont maigres, voire insuffisants pour être soumis à un commerce à grande échelle. Il va s'en dire qu'équilibrer l'alimentation des populations passe par une production accrue de la part des masses paysannes sur l'ensemble du continent. Cette disposition va être le point de départ de toutes les actions à mener dans le secteur de l'agriculture en Afrique. Mieux, selon des hommes d'affaires ivoiriens, la banane plantain et l'attiéké, un produit du manioc seraient très appréciés par les marocains. Cependant, une impossibilité d'acheminer ces produits vers ces consommateurs qui constituent un important marché est avérée, dans la mesure où les agriculteurs pris individuellement sont financièrement faibles. La notion de travailler en réseau s'impose. La solution des agriculteurs, à en croire un spécialiste du commerce international de vivriers passe par leur organisation en coopérative afin qu'ils soient plus performants dans leurs filière. Au dire de notre interlocuteur, les marchés de vivriers sont aussi divers que variés sur le continent africain et partant le monde entier " La Côte d'Ivoire vend de la banane au Ghana, au Burkina-Faso, l'attiéké comme la banane douce sont très prisés dans ces pays. Mais, il y a un problème de transport qui se pose ", a-t-il rappelé. Avant de lancer un appel aux dirigeants africains afin qu'ils amorcent la phase de transformation des produits agricoles de leur pays respectif. Pour lui, seulement les transformer peut favoriser la conservation desdits produits qui sont précaires dans leur essence.

B.K

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