Le ministre de la Défense, Michel Amani N'Guessan, a installé hier à son cabinet au Plateau, la Commission de supervision du redéploiement des unités mixtes et de l'encasernement des volontaires des Forces nouvelles pour l'armée nouvelle. Ce cérémonial bref qui s'est déroulé à huis clos a vu le ministre donner des instructions fermes à ladite cellule présidée par Henri Ettien Amoikon, son directeur de cabinet. Je vous ai appelés pour que nous puissions trouver les derniers arrangements permettant de recruter les 5.000 ex-combattants des Forces nouvelles qui vont appartenir à l'armée nouvelle de Côte d'Ivoire. Le problème le plus gros et le plus sensible, le plus délicat c'est les grades. Si donc en tant qu'Ivoiriens, nous avons pu nous entendre pour trouver une solution potentielle, parce qu'à la table aujourd'hui, je vous informe qu'il n'y a plus de contentieux sur ce problème en réalité. Et ce n'est pas le problème de recrutement, les critères qu'il faut reposer. Ce n'est pas cela qui va être un élément de blocage , a soutenu le ministre devant les représentants des Forces de défense et de sécurité (Fds) et des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn). Ce qui voudrait dire, qu'il faut qu'ils évitent au mieux les blocages. Amani N'Guessan a souhaité aussi que les travaux soient accélérés pour éviter qu'ils ralentissent le processus électoral. Dans les jours à venir, les résultats des réflexions devraient être remis à l'autorité gouvernementale. Après les propos introductifs du ministre les membres de la commission se sont mis aussitôt à la tâche. Si un délai n'est pas vraiment prescrit, l'on sait que les travaux portent sur l'aspect technique de l'engagement des volontaires (Van) des FaFn. Il est question de savoir qui des 5.000 est éligible. Notons que les mandants de l'ex-rébellion et ceux des Fds, sont assistés par les représentants des forces impartiales (Licorne et Casques bleus de l'Onuci).
Bidi Ignace