jeudi 10 septembre 2009 par L'intelligent d'Abidjan

Le communiqué de la Commission Electorale Indépendante (Cei) relatif au dépôt des dossiers de candidature pour les élections présidentielles continue de faire jaser. Le Parti Ivoirien des Travailleurs (Pit) a donné sa position sur la question le mercredi 9 septembre 2009 au cours d'une conférence de presse animée par sa première vice-présidente Mme Angèle Gnonsoa qui a invité le président de la République, la Cei et l'Assemblée nationale à mettre les candidats sur le même pied. Selon Mme Angèle Gnonsoa, la Cei a fait distinguer à travers son communiqué trois catégories de candidats notamment ceux des partis signataires et non signataires de l'accord de Marcoussis et les candidats indépendants. Le Pit s'insurge contre cette politique de deux poids deux mesures et souhaite le même traitement pour tous les postulants aux présidentielles. Le Pit ne comprend pas et ne peut comprendre que pour une même élection dans le même Etat, il y ait trois régimes distincts. Le bon sens s'y oppose. Le principe d'égalité l'interdit , a souligné le conférencier qui avait à ses côtés ses plus proches collaborateurs dont le directeur national de campagne Martin Bléou . En fait, pour la vice-présidente du parti de Francis Wodié, le communiqué de la Cei fait plus la part belle aux signataires de Marcoussis. C'est pourquoi, elle a émis le v?u que tous les candidats qui convoitent le fauteuil présidentiel bénéficient des atouts dudit accord. L'assouplissement de l'Accord de Marcoussis doit profiter à tous les candidats , a-t-elle souhaité. En outre, Mme Angèle Gnonsoa a dit ne pas comprendre qu'on exige aux candidats issus des partis signataires de l'accord de Marcoussis des informations sur la nationalité de leurs parents ainsi que le payement d'une caution de 20 millions alors qu'à l'en croire, le dit accord les dispense de la production de quelque pièce que ce soit, à l'exception de la déclaration personnelle de candidature revêtue de la signature du candidat qui doit être accompagnée, le cas échéant, d'une lettre d'investiture du ou des partis ou groupements politiques qui les parrainent . Par ailleurs, tout en dénonçant la nomination à la tête du Conseil Constitutionnel de Yao Paul N'Dré qui va faire selon elle de cette institution un instrument de combat , Angèle Gnonsoa a déploré la récente intervention du directeur général des impôts qui a exigé une fiche de régularité fiscale alors qu'à l'en croire, cela ne relève pas de ses prérogatives.

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