jeudi 24 septembre 2009 par Le Temps

Mamadou Koulibaly, président de l'Assemblée nationale : "La sortie de Sangaré annonce déjà ce qui arrive"

Je voudrais féliciter les initiateurs de cette rencontre et demander au coordonnateur général des communicateurs bénévoles de nous présenter son équipe afin que nous puissions les connaître. Je voudrais également être rassuré que le message que le vice-président du parti nous a donné ce jour sera diffusé à grande échelle partout. Afin que nous n'ayons plus à le répéter très souvent et qu'à partir de cette conférence, nous ayons des relais successifs. Merci au camarade Sangaré dont le message nous a plongés dans une atmosphère qui nous manquait. Depuis notre arrivée au pouvoir, le camarade Sangaré s'est voulu très discret. Gbagbo lui avait proposé d'être premier ministre, il a refusé. Il a préféré que les jeunes prennent la place. Qu'il ressorte aujourd'hui 16 septembre 2009 (ndlr : date de la conférence publique) annonce déjà ce qui arrive. Nous avons compris le message et nous marquons déjà le pas parce que très bientôt, au coup de sifflet, il faudra être partout sur le terrain.


Miaka Ouréto, Sg du Fpi : "Quand on va se déployer, les autres vont rentrer dans leurs tanières"

Félicitations à la coordination des communicateurs citoyens bénévoles. La dénomination de la structure en elle-même est tout un programme. Merci pour cet engagement au service de votre pays, de la nation. Merci pour l'esprit citoyen. Vous avez eu le nez creux et l'inspiration qu'il fallait pour choisir l'homme qu'il fallait. Nous autres, dans le parti, on l'appelle ''le gourou''. Vous avez choisi le gourou qui est venu donner la leçon que tout le monde attendait. La démocratie, c'est aussi cela. Au nombre des règles de la démocratie, il y a la transparence. Celui qui veut prétendre à la magistrature suprême du pays doit se faire connaître. On doit le connaître et il ne devrait pas avoir de complexe à se faire sur la question. Quelqu'un qu'on ne connaît pas, il ne peut pas prétendre à la tête de ce pays. C'est cette leçon que nous venons d'apprendre et il vous appartient, en tant que communicateur, de prendre le relais pour mener la bataille médiatique. Aux différents mouvements de soutien, il vous appartient, quand vous êtes dans un débat contradictoire, de soulever des questions qui puissent mettre en difficulté l'adversaire. C'est tout un programme dans lequel les communicateurs doivent jouer un grand rôle. La campagne, elle est déjà faite pour nous, puisque le président Sangaré vient d'en tracer les sillons. Il a donné tous les instruments, toutes les armes pour aller sur le terrain en conquérant. Et je puis dire que le président Gbagbo est déjà élu. Quand on va se déployer, les autres vont rentrer dans leurs tanières. C'est ça aussi le Fpi. Merci à vous d'avoir eu une telle initiative.


Pascal Affi N'guessan, Président du Fpi : Laurent Gbagbo n'est pas seulement le candidat du Fpi

Je voudrais remercier et féliciter la coordination parce que son initiative est symbolique de la nature du combat électoral que nous allons mener. Ce n'est pas l'affaire d'un parti politique, le Fpi. Et je voudrais en profiter pour dire à tous les mouvements de soutien, à tous les leaders d'opinion, à tous les Ivoiriens, que l'élection qui arrive dépasse le cadre du Fpi ; parce que le candidat lui-même transcende tous les partis politiques. Laurent Gbagbo candidat à la présidentielle, ce n'est pas seulement le candidat du Fpi. Laurent Gbagbo a dépassé le cadre du Fpi ; il fait son cheminement comme il l'a fait dans le syndicalisme. Il est aujourd'hui, au Fpi ce qu'il était au Synares ou dans d'autres mouvements syndicaux. Il passe. Il fait sa carrière et il a dépassé le cadre du Fpi. Il est au niveau de la Côte d'Ivoire, au niveau de l'Afrique, au niveau du monde. Nous tous qui épousons ses idées, qui avons suivi son parcours, qui avons épousé son combat et voulons qu'il continue de servir la Côte d'Ivoire et l'Afrique, nous devons nous mobiliser. Nous avons l'avantage de pouvoir témoigner en tant que militant. C'est pour cela que nous sommes là aujourd'hui, pour accompagner le premier vice-président, pour porter témoignage de ce qu'il sait. Mais il ne le fait pas en tant que propriétaire du produit ; plutôt en tant que témoin de l'histoire, de la démarche, du combat d'un homme qui appelle au suffrage de tous les Ivoiriens pour continuer un combat qu'il a commencé, achevé une ?uvre qu'il a entamée. Pour faire en sorte que demain la Côte d'Ivoire puisse retrouver la paix, le progrès pour tout le monde et le rayonnement au niveau international. Nous souhaitons que d'autres leaders viennent pour prolonger ce témoignage. Et je voudrais très sincèrement, au nom de mon organisation, féliciter le premier vice-président pour la maestria avec laquelle il a dit cette conférence, mais aussi et surtout pour l'enseignement qu'il a prodigué à tous ceux qui ont effectué le déplacement. Je souhaite à la coordination une très bonne chance pour la suite de ses activités.

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