mercredi 21 octobre 2009 par Le Nouveau Réveil

On s'achemine vers l'élection présidentielle du 29 novembre prochain. Le président Laurent Gbagbo pour cela, a déposé sa candidature auprès de la Cei le vendredi 16 octobre dernier. Depuis ce jour, le camp du candidat du Fpi multiplie les actions pour investir le terrain. Mais malheureusement, sans certains de ses lieutenants en prison depuis plus de 16 mois parce qu'accusés de détournement dans la filière café-cacao. Il s'agit, particulièrement de Kouakou Firmin, directeur de campagne du candidat Gbagbo à Bouaflé. Mais aussi de Tapé Do, qui a juré mettre tout en ?uvre pour la victoire de son "frère" Gbagbo, et de bien d'autres qui croupissent à la Maca. Aujourd'hui, la question qui revient sur toutes les lèvres est de savoir si le refondateur en chef va lâcher tous ses hommes de main. S'il va les maintenir en prison jusqu'à la fin des élections. Sur ce sujet, Gbagbo est coincé. Parce que s'il les libère, son action peut être interprétée comme s'il leur faisait la cour en vue d'obtenir leur voix. Ce qui est moins sûr. Car ces ex-dirigeants n'ont pas encore digéré l'humiliation que Gbagbo leur a fait subir. Ce dernier est d'ailleurs conscient de ce fait et prend donc toutes les précautions pour ne pas se faire prendre à son propre piège. Surtout que ses ex-collaborateurs détiennent sur les dirigesants actuels des dossiers qui peuvent éclabousser le candidat déclaré du Fpi. Voici donc le grand dilemme face auquel se trouve Gbagbo. Une situation qui va certainement allonger inutilement la souffrance de ces prévenus en détention provisoire sans jugement. Un fait qui aujourd'hui provoque la colère des producteurs qui réclament la libération de leurs collègues.

DJE KM

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