Hausse du prix du carburant à la pompe, inflation non maîtrisée, perturbation dans le transport urbain le mois de décembre s'annonce des plus difficiles pour les Ivoiriens qui ont progressivement leur pouvoir d'achat diminuer au fil de la persistance de la crise économique. Et le ?'risque pays'' en cette période demeure plus que jamais palpable. La dernière hausse du prix du carburant à la pompe n'est pas de nature à ménager les Ivoiriens en général et les Abidjanais en particulier. Les transporteurs s'apprêtent en effet à revoir à la hausse le prix du transport en commun : gbaka, wôrô-wôrô, taxi-compteur, etc, avec en ligne de mire de probable troubles sociaux. Nous ne comprenons pas la hausse à cette période du mois de décembre où tout les prix des denrées de premières nécessités connaissent une hausse subite s'est indigné une mère de famille visiblement inquiète pour les nombreuses dépenses qui attraits aux fêtes de fin d'année. Il faut que j'assure les vêtements des enfants, tout comme les jouets des plus petits pendant la période des fêtes de Noël et du nouvel an a-t-elle expliqué. L'inquiétude des Ivoiriens est d'autant plus grande que des commerçants véreux profitent de ce désordre organisé. Pour les empêcher de ?'fêter'', nous appelons donc au sens de responsabilité de l'Etat afin qu'il mette de l'ordre dans ce marché car cela émane de ses prérogatives. En clair jouer à fond son rôle régalien pour ne pas en rajouter aux difficultés déjà intenables des Ivoiriens a soutenu Alexandre Kra, un ex-agent d'un établissement financier. En filigrane, le message des Ivoiriens est perceptible la période des fêtes ne saurait justifier tous les errements des pseudo businessman . S'attaquer donc aux Ivoiriens pour éviter de faire monter la fièvre sociale. Pour cela, tout n'est pas permit car ce n'est pas en cassant le thermomètre qu'on pourra faire baisser la fièvre.
Williams Arthur Prescot
Photo : Station d'essence
Légende : La fermeture de ces stations n'est pas de nature à calmer les Ivoiriens.