Dr Siallo : On peut guérir du diabète Le cabinet de médecine naturelle du docteur Siallo Aka Clarisse, naturothérapeute, a organisé sa deuxième journée portes ouvertes hier lundi à son cabinet au Centre de commerce international d'Abidjan (CCIA). A cette occasion, elle a prononcé une conférence sur le thème : Le diabète et la prostate, quelle solution ? . Dans son propos, Dr Siallo Aka Clarisse a mis l'accent sur le diabète qui, selon elle, menace la santé de beaucoup de personnes en Côte d'Ivoire. La cause principale de cette maladie, selon la conférencière, réside dans la mauvaise alimentation. Car, dira-t-elle, nous mangeons mal en Côte d'Ivoire ; nous mangeons trop sucré et trop gras . C'est pourquoi, elle a demandé à la population d'adopter un mode d'alimentation équilibré. Car l'excès de sucre dans le sang dû aux aliments que nous consommons endommage le pancréas, a expliqué la conférencière. Elle a ajouté que le pancréas a pour rôle de produire l'insuline pour éliminer le surplus de sucre dans le sang. Quand il est en mauvais état, il ne peut plus secréter l'insuline qui appauvrit le sucre dans notre organisme. Alors, l'on est confronté au diabète, a-t-elle fait remarquer. Par ailleurs, la conférencière a relevé deux types de diabète. Le premier, dit mince, de type 1et le 2ème dit gras, est de type deux. Il était, selon Dr Siallo, rare auparavant mais de plus en plus fréquent aujourd'hui. On le retrouve chez les personnes obèses. Elle a ajouté que dans tous les cas, la médecine traditionnelle détient des plantes qui peuvent guérir ce mal. Elle a précisé que son cabinet propose à cet effet des produits à base de plantes pour activer le bon fonctionnement du pancréas et le foie. Notons que pour la circonstance, elle était soutenue par le président de la fédération des naturothérapeutes, Docteur Ano Kouao Daniel et le directeur coordonnateur du programme national de promotion de la médecine traditionnelle, Dr Kroa Ehoulé, médecin chercheur. Ce dernier cité a insisté sur la nécessité de soutenir la médecine traditionnelle qui, selon lui, soulage 40 à 50.000 malades par an.
CO